Abstract

Il est difficile de trouver, dans les sources habituelles, de l'information au sujet des premières étudiantes en droit en Angleterre. Il peut même s'avérer ardu d'établir les principaux faits, mais le plus insaisissable, c'est de découvrir un sens de «ce que c'était» que d'être étudiante en droit à la fin du dixneuvième et au début du vingtième siècles. Le présent article puise dans une source inhabituelle, soit le roman portant sur les collèges pour filles en Grande-Bretagne, pour étayer nos connaissances du cadre de vie des premières étudiantes en droit à Cambridge et à Oxford ainsi que des idées et valeurs courantes dans ce milieu à cette époque. Tout en évaluant l'utilité de telles sources, l'article démontre comment ces romans révèlent, ne serait-ce que par leurs omissions et leurs silences souvent, comment l'idée du droit comme champ d'études pour les femmes est devenue de plus en plus—mais jamais totalement—acceptable avec le temps.

Information about early women law students in England is hard to find in the standard sources. Even establishing the main facts can be difficult, but what is most elusive is a sense of "what it was like" to be a woman law student in the late nineteenth and early twentieth centuries. This article draws on an unusual source, the British girls' college novel, to fill out our knowledge of the setting in which the early women law students at Cambridge and Oxford found themselves and of the ideas and values that were current in that milieu in those times. As well as assessing the usefulness of such sources, the article demonstrates how college novels reveal, albeit mostly through omissions and silences, how the idea of law as a subject for study by women became more acceptable, but never totally so, with the passage of time.

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