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502 HISTORY OF PHILOSOPHY un sujet transcendantal ni par le recours ~ une subjectivit6 psychologique qu'il faut d6finir le regime de ses 6nonciations," [p, 74], pluralit6 (et donc relativit6) des syst6mes ("Dans l'analyse propos6e, les diverses modalitEs d'6nonciation au lieu de renvoyer i~ la synthbse ou h la fonction unifiante d'un sujet, manifestent sa dispersion. Aux divers statuts, aux divers emplacements, aux diverses positions qu'il peut occuper ou recevoir quand il tient un discours. A la discontinuit6 des plans d'o~ il parle," [ibid.]). Tout ceci demanderait ~ ~tre d6velopp6. I1 faudrait explicitement lier chacun de ces points aux articulations du discours de Foucault, r6pondre h certaines objections, dire pourquoi la th6orie des signes exige que soit 61imin6 le sujet et qu'une position lui soit pourtant assign6e. (Ce qui est clair, en v6rit6, il ne s'agit pas du m8me sujet, ce qui est hors discours est le je transcendantal, ce qui est dans le discours est le je dont W. James disait qu'il n'est pas un pronom personnel, mais un adverbe de temps et de lieu.) Michel Foucault est-il parvenu ~t nous donner cette definition unique qu'avec lui nous avons cherch6 dans L'archdologie du savoir? Une ambiguR6 demeure qui est due, en partie, h ce que Foucault a trait6 dans la perspective m6thodologique de ses travaux un probl~me qui ressortit h la logique autant et plus peut-Stre qu'A l'histoire des id6es. En partie seulement, car l'ambiguit6 fondamentale est dans la nature mSme du signe. A laquelle on ne peut pas plus 6chapper qu'h la philosophie ~ laquelle conduit route r6flexion coh6rente sur le signe. Tout ce qui, jusqu'alors, veillait ~ la sauvegarde de l'historien et l'accompagnait jusqu'au crEpuscule (le destin de la rationalit6 et la t61Eologie des sciences, le long travail continu de la pensEe ~t travers le temps, l'6veil et le progr~s de la conscience, sa perpEtuelle reprise par elle-m~me, le mouvement inachev6 mais ininterrompu des totalisations, le retour /~ une origine toujours ouverte, et finalement la thEmatique historico-transcendantale), tout cela ne risque-t-il pas de disparaitre,---dEgageant pour l'analyse un espace blanc, indifferent, sans intEdoritE ni promesse? (p. 54) Certes, mais Foucault en est-il responsable et faut-il en accuser quelque pessimisme de nature? Ce serait son positivisme, dites-vous? Soit, mais "si, en substituant l'analyse de la raret6 h la recherche des totalit6s, la description des rapports d'ext6riorit6 au th~me du fondement transcendantal, l'analyse des cumuls ~t la qu~te de l'origine, on est positiviste, eh bien, vous r6pondra Foucault, je suis un positiviste heureux" (p. 164). Je partage son bonheur. GI~RARD DELEDALLE 11 mito della pena. Direttore Enrico Castelli. (Padova: Casa Editrice Dott. Antonio Milani, 1967. Pp. 481. Paper. L. 5,500) The theme of this collection of essays is the demythologization of the "myth of punishment." This myth is "crucial," because it occurs in an area of philosophy which becomes "the theology of innocence and of its loss (so to speak), which evokes the worlds . . . of the damned and the saved; which evokes the shade of a natural right of punishment..." (p. 11). Accordingly, Enrico Castelli Gattinara maintains that the dramatic theme of the myth of punishment can be summarized in the dilemma: "Athens-Jerusalem. Athens and Jerusalem? Athens or Jerusalem? or in the third case, neither Athens nor Jerusalem?" (p. 12). Thus, the scope of this publication exceeds that of the eschatological interpretations of the New Testament to which the enterprise of BOOK REVIEWS 503 demythologization has been confined by Bultmann and his followers. Here we are not only to interpret the myth, but also to choose between two profoundly diverse metaphysical views. Each of these essays interprets the task of demythologizing in a different way. Thus, Sergio Cotta's discussion treats of the juridical concept of punishment and accordingly distinguishes between two myths: First, the mito teomorfico which results from the sanctification of juridical punishment; in this case, the monarchy, the country and the state are conceived to be like God with his attributes, omnipotence, sovereignty, superiorem non recognoscens, sacra maiestas; second...

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