Abstract

A la fois témoins privilégiés et participants actifs aux bouleversements sociopolitiques de leur époque respective, Germaine de Staël et Victor Hugo devinrent, chacun à sa manière, des écrivains "engagés" avant la lettre. Adversaire très tôt déclarée du régime napoléonien, l'auteure de Considérations sur la Révolution française décrivit "la longue lutte [que Napoléon] a établie entre sa toute-puissance et ma faiblesse" (218). L'auteur de Napoléon-le-petit, cependant, fut initialement un admirateur et propagateur d'une légende napoléonienne qu'il ne récusa entièrement que lorsqu'il fut confronté à la réalité du Second Empire, devenant à son tour un opposant politique et un exilé. (In French)

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