Abstract

This paper discusses Bud Osborn's poetry collection, hundred block rock, which focuses on the lives of the homeless and disenfranchised in North America. It suggests that postcolonial theories can be fruitfully applied to the study of the North American homeless and indigent population, thereby shedding light on some of the processes through which that population is both constructed by and attempts to redefine its relationship with the hegemonic order that relegates it to a marginal position. Through a discussion of theories of internal colonization, this paper suggests that that term is more correctly applied to the world of the homeless and disenfranchised than to the groups it normally is used to describe. Through an engagement with theories of diaspora, the paper attempts to revise our understanding of this world. Cet article porte sur le recueil de poésies de Bud Osborn, Hundred block rock, qui centre son attention sur la vie des sans-abris et des déshérités en Amérique du Nord. Il en ressort qu'il est possible d'appliquer les théories postcoloniales á l'étude des sans-abris et des indigents d'Amérique du Nord, ce qui permet de jeter la lumière sur certains des processus par le biais desquels ces populations sont á la fois construites par l'ordre hégémonique qui les relègue á un rang marginal de la société, et constamment redéfinies par leur relation avec cette société. Grâce á une analyse des théories de la colonisation interne, l'article montre que ce terme s'applique plus justement au monde des sans-abris qu'aux groupes qu'il définit habituellement. En se servant des théories de la diaspora, l'article se propose de revoir notre fac¸on d'interpréter ce milieu.

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