Abstract

This multi-site study analysed self-reported involvement in property crime, drug dealing, and sex work, across five Canadian cities, among a sample of 677 illicit opioid and other drug users outside of treatment. First, we assessed drug-use patterns and the extent of illegal income-generating behaviour for each city. We then analysed factors and city interactions contributing to engagement in the respective criminal activities, including drug-use patterns, socio-economic characteristics, and other illegal activities. With this approach we explored city-specific patterns of crime prediction; thus we identified local drug–crime associations. The study sample was recruited by outreach and snowball methods and was assessed by standardized study protocols. Findings revealed substantial differences among the cities regarding both the extent and frequency of illegal activities. In regard to local differences, multiple logistic regression models revealed that crack use was strongly associated with property crime in Toronto, while cocaine use was strongly related with sex work in Montreal and Quebec City. This evidence points to local dynamics of drug cultures that are related to specific criminal activities. Implications for further research and intervention efforts are discussed.

Résumé

Dans le cadre d’une étude menée dans cinq villes canadiennes, les auteurs ont analysé les dossiers de 677 personnes qui consommaient des opoïdes ou d’autres drogues dans un contexte illégal et non-thérapeutique et qui ont signalé qu’ils commettaient des crimes contre les biens, étaient revendeurs de drogues ou étaient travailleurs du sexe. D’abord, les auteurs ont étudié les modes et la fréquence de consommation de drogues et l’ampleur de la vente illicite de drogues dans chaque ville. Ensuite, ils ont analysé les dynamiques et les facteurs déterminants au niveau de l’implication criminelle, dont les modes de consommation et les caractéristiques socio-économiques des sujets. Cette démarche a permis l’analyse prédictive des types d’activité criminelle et des tendances criminelles pour chaque ville et, par conséquent l’identification de corrélations locales entre la drogue et la criminalité. Les auteurs avaient constitué leur l’échantillon d’analyse en appliquant des méthodes de repérage de participants et de sondage cumulatif, et ils l’ont validé en suivant des protocoles normalisés. Or, les résultats révèlent des différences importantes concernant l’ampleur et la fréquence des activités criminelles dans les cinq villes. Ainsi, l’application de la méthode de régression logistique multiple démontre qu’à Toronto, la consommation de la drogue crack et les crimes contre les biens sont étroitement associés, alors qu’il y a une forte corrélation entre l’usage de la cocaïne et le travail du sexe à Montréal et à Québec. Ces constats laissent entrevoir l’existence de dynamiques locales de cultures de la drogue qui seraient reliées à des activités criminelles précises. Enfin, les auteurs présentent les nouvelles perspectives que les résultats de leur étude offrent tant aux chercheurs qu’aux intervenants professionnels oeuvrant sur le terrain.

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