Abstract

This qualitative multiple-case study draws on second language (L2) socialization theory (Duff, 1995, 2003; Schieffelin & Ochs, 1986) to explore the discourse socialization of six non-native graduate students through their engagement in an oral activity, the academic presentation (AP) in regular content courses at a Canadian university. Multiple data sources (AP observations, interviews, field notes, course outlines) were collected and triangulated for analysis, which involved recursively going over the data identifying salient and recurrent themes. The study extends our understanding of APs across post-secondary settings by analyzing and comparing the main activity characteristics in four disciplines. In addition, an examination of the presentation challenges and coping strategies of the participating students contributes to viewing their L2 academic discourse socialization as a complex process that may be perceived as difficult even by students with advanced language proficiency and may be resisted by students whose home academic discourse values contrast with those in their new contexts.

Cette étude qualitative de multiples cas part de la théorie de la socialisation de la langue seconde (Duff, 1995, 2003; Schieffelin et Ochs, 1986) pour explorer la socialisation du discours de six étudiants étrangers lors de leur participation á une activité orale, une présentation universitaire (PU), dans le cadre d'un cours normal aux cycles supérieurs dans une université canadienne. Des sources de données multiples (observations sur les présentations, entrevues, notes, plans de cours) ont été recueillies et validées avant d'être analysées, ce qui a exigé de revoir les données de façon récursive pour déterminer les thèmes essentiels et récurrents. L'étude nous permet de mieux comprendre les PU dans un cadre postsecondaire, grâce á l'analyse et á la comparaison des caractéristiques de l'activité dans quatre disciplines. De plus, elle examine les défis liés á la présentation elle-même et les stratégies d'adaptation des étudiants participants, ce qui permet d'envisager la socialisation de leur discours universitaire en L2 comme un processus complexe qui peut être perçu comme étant difficile, et ce, même par les étudiants ayant une compétence langagière de niveau avancé. De plus, les étudiants dont les valeurs du discours universitaire á la maison vont á l'encontre de celles notées dans le nouveau contexte peuvent y être réfractaires.

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