Abstract

This research note replicates previous research published in the Journal (Schulenberg 2003) using data from 374 municipal jurisdictions in 2001 to analyse the relationship between municipal crime rates and the police use of charging apprehended youth as an indicator of formal social control. This analysis also extends the earlier research by including additional indicators of social disorganization and of criminal opportunity. The results are largely consistent with those of the earlier research: support only for social disorganization theory as an explanation of municipal crime rates; support for urbanization and social disorganization theories as explanations of the police use of formal social control with youth; and no support for criminal opportunity theory as an explanation of either phenomenon. The only substantial difference with the results of Schulenberg (2003) is the support found by the present research for the overload hypothesis as an explanation of the police use of formal social control with youth.

Le présent article reprend les résultats d'un projet de recherche déjà publié dans la Revue (Schulenberg 2003). L'auteure exploite les données de l'année 2001 provenant de 374 municipalités dans le but d'analyser le rapport entre les taux municipaux de criminalité, d'une part, et le recours policier à la mise en accusation des jeunes, d'autre part, et d'utiliser ce rapport à titre d'indicateur de contrôles sociaux formels. Cette nouvelle analyse sert à approfondir le projet antérieur en y intégrant des indicateurs supplémentaires de désorganisation sociale et d'opportunité criminelle. Or, les résultats de la nouvelle analyse confirment en général ceux du premier projet : (1) ils appuient la théorie de la désorganisation sociale en tant que seule explication des taux municipaux de criminalité; (2) ils appuient les théories de l'urbanisation et de la désorganisation sociale en tant qu'explications du recours policier aux contrôles sociaux formels à l'égard des jeunes; (3) ils n'appuient aucunement la théorie de l'opportunité criminelle en tant qu'explication de l'un ou de l'autre phénomène. La seule différence importante entre les deux projets est ceci : les résultats plus récents viennent appuyer l'hypothèse de la surcharge comme explication du recours policier aux contrôles sociaux formels à l'égard des jeunes.

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