Abstract

Writing against the dominant tendencies of popular historical memory in the 1990s, Don DeLillo's Underworld depicts the civic and ecological catastrophes left in the wake of the cold war. In particular, DeLillo surveys the wreckage of the American public sphere in ways that are both comic and distressing. Yet Underworld's critique remains partial. Although Underworld highlights the complicity of the national security state in the erosion of national community, he is nevertheless unable to fully imagine the consequences of the cold war for other communities, especially Native American communities in the nuclear West, who were most severely trampled by it.

Allant contre la tendance dominante de la mémoire historique populaire des années 1990, le roman Underworld de Don DeLillo raconte une catastrophe culturelle et écologique issue de la guerre froide. En particulier, DeLillo fait une analyse à la fois comique et désespérante de l'effondrement du domaine public américain. Pourtant, la critique que fait Underworld demeure partiale, car, bien que le roman souligne la complicité de l'é tat et de la sécurité nationale dans l'érosion de la communauté, l'auteur n'est guére en mesure d'imaginer pleinement les conséquences de la guerre froide sur les autres communautés, surtout les communautés autochtones de l'Ouest, lesquelles ont été particuliérement bafouées par l'é tat.

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