Abstract

It is usually assumed that the flag debate of 1964 was about replacing an outmoded British vision of Canada with the distinctive Canadianism of the Maple Leaf. In fact, the debate was not between "British" and "Canadian," but between rival interpretations of Canadianism. Britishness and Canadianness were interpenetrated in both flags. Even if the overt Britishness of the Red Ensign was downgraded, the new flag was a less dramatic break with the past than is commonly thought. If it was not explicitly British in appearance, the new flag remained the product of a British world. In its design and implementation by a small Anglo-Celtic cadre in the government—with the country deeply divided and non-British groups largely sidelined—the Maple Leaf is, in some ways, the legacy of a very British coup.

On pense généralement que le débat sur le drapeau de 1964 portait sur le remplacement d'une vision britannique demodée du Canada par l'élément canadien distinct que représente la feuille d'érable. En fait, ce débat ne reposait pas sur une rivalité britannique/ canadienne mais plutôt sur des interprétations rivales du canadianisme. L'élément britannique et l'élément canadien furent superposés dans les deux drapeaux. Même si l'élément britannique manifeste du pavillon rouge fut minimisé, le nouveau drapeau n'était pas aussi différent de l'ancien drapeau que l'on a tendance à le croire. S'il n'avait pas une apparence explicitement britannique, le nouveau drapeau demeurait le produit d'un monde britannique. Dans sa conception et sa mise en œuvre par un petit groupe anglo-celte du gouvernement—avec un pays très divisé et les groupes non britanniques généralement mis de côté—la feuille d'érable est, de plusieurs façons, le patrimoine d'un coup d'état très britannique.

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