Abstract

Cette recherche propose de tester l'intuition commune que les apprenants du français L2 dont la compétence langagière est considérée plus approfondie utilisent un vocabulaire plus riche lors de leurs interactions orales. Elle teste aussi la capacité de la méthode Profil de fréquence lexicale (PFL) à fournir une mesure objective du vocabulaire utilisé. Deux groupes étaient composés d'anglophones adultes apprenants du français L2 (N = 48) et fonctionnaires du gouvernement fédéral canadien ayant obtenu un certain niveau de compétence en français comme exigence partielle de leur poste. Les groupes ont été répartis selon leur niveau d'interaction orale obtenu dans leur test. Ces interactions étaient enregistrées et dactylographiées, et la méthode PFL utilisée pour la conversion quantitative des données afin de mener des tests statistiques. Ces tests ont démontré des différences statistiquement significatives entre les productions des deux groupes et par ce même fait ont confirmé notre intuition de différence lexicale.

This investigation tests the common intuition that a more fluent second language speaker uses richer vocabulary during oral interaction. It also assesses the capacity of a method called Lexical Frequency Profile (LFP) to distinguish between levels of lexical richness in oral interaction. Two groups of adult Anglophones learning French as a second language (N = 48) were drawn from a pool of civil servants who had obtained a level of French language proficiency required for their positions with the federal government of Canada. The groups were formed based on scores they obtained in the oral interaction section of their proficiency test. These interactions were recorded and transcribed, and the LFP method was used to convert alphabetic into numeric data in order to conduct statistical tests. These showed a significant lexical difference between the productions of the two groups, hence confirming the intuition of lexical difference.

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