Abstract

Six intermediate/advanced learners of English, studying in the United Kingdom, identified messages that they wanted to convey in specific future conversations and memorized native-like versions of them. Their ability to use them in practice and in the real conversation was analyzed. Propensity to attempt using memorized material correlated with aural-repetition aptitude, but neither propensity nor accuracy of reproduction correlated with proficiency. It is hypothesized that increased proficiency invites increased risk-taking during memorization. Individual differences in motivation and attitude, and the relationship with the interlocutor, are all discussed as salient variables.

Six étudiants de niveau intermédiaire/avancé apprenant l'anglais au Royaume-Uni ont défini les messages qu'ils voulaient transmettre lors de conversations subséquentes précises, et ils en ont mémorisé des versions correspondant au discours d'un anglophone. On a analysé leur capacité à employer ces messages dans le cadre d'exercices et de conversations réelles. La propension des étudiants à essayer d'employer le matériel mémorisé semble liée à leurs aptitudes pour la répétition orale, mais ni cette propension ni l'exactitude de la reproduction ne sont liées à leur compétence. À partir de ces résultats, on a émis une hypothèse selon laquelle il faut prendre plus de risques durant la mémorisation pour accroître sa compétence. On examine le rôle de variables importantes comme les différences personnelles sur le plan de la motivation et de l'attitude, et la relation avec l'interlocuteur.

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