Abstract

Just as revelations of massive abuse at residential schools began to become public in the late 1980s, two major plays appeared on Canadian stages chronicling the damages done to First Nations by the Catholic Church. Tomson Highway's Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing and Wendy Lill's Sisters were the first plays to address the residential school legacy. Dry Lips dramatizes the impact of missionary Catholicism on one reserve but makes no overt reference to the residential school experience. Sisters looks at a Catholic residential school but focusses on the white nuns rather than the Native children. In the context of residential school histories and literature, this essay examines the plays' theatrical forms and silences with specific reference to trauma theory and a series of debates in 1988-1989 around the issues of Native peoples going public about their experiences of the schools and non-Native writers appropriating Native stories.

Au moment où les mauvais traitements infligès dans des pensionnats devenaient publics vers la fin des annèes 1980, deux importantes mises en scëne canadiennes prèsentërent les dommages causès aux Premiëres nations par l'…glise catholique. Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing de Tomson Highway et Sisters de Wendy Lill sont les premiëres mises en scëne à traiter des rèpercussions de ce qui s'est passè dans ces pensionnats. Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing dramatise l'influence du catholicisme missionnaire sur une rèserve mais ne fait aucune rèfèrence explicite à l'expèrience dans les pensionnats. Sisters porte sur les pensionnats catholiques mais met l'accent surtout sur les religieuses blanches plutôt que sur les enfants autochtones. Dans le contexte de l'histoire et de la littèrature sur les pensionnats, le prèsent article examine les formes et les silences de thèâtre des mises en scëne en se rèfèrant particuliërement à la thèorie des traumatismes et à une sèrie de dèbats qui ont eu lieu en 1988-1989 sur les rèvèlations des Autochtones concernant leurs expèriences scolaires et l'appropriation des histoires autochtones par des ècrivains non autochtones.

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