Abstract

This article examines the ways that historians write about sexuality. It finds that Quebec historians, like their English-Canadian counterparts, have embraced attempts to integrate the history of sexuality and national history. Unlike those English-Canadian historians who write about sexuality to disrupt traditional national narratives, however, Quebec historians write about it in ways that tend to reinforce traditional assumptions about national history. Pointing to the risks that can arise when the history of sexuality is harnessed too closely to national history, the author argues that the history of sexuality in Quebec has come to reflect the priorities of national history in ways that have deprived it of the influence it has earned elsewhere, and stripped it of the ability to challenge the dominance of national history.

Cet article examine comment les historiens parlent de la sexualité. Il avance que les historiens québécois, tout comme leurs homologues canadiens-anglais, ont essayé d'intégrer l'histoire de la sexualité dans l'histoire nationale. Mais, à la différence des historiens canadiens-anglais qui discutent de la sexualité pour perturber le récit national traditionnel, les historiens québécois en discutent de manière à renforcer les hypothèses traditionnelles sur l'histoire nationale. En soulignant les risques que pose l'association étroite de l'histoire de la sexualité et de l'histoire nationale, l'auteur avance que l'histoire de la sexualité au Québec a fini par refléter les priorités de l'histoire nationale d'une manière qui l'a privée de l'influence qu'elle a obtenue ailleurs et lui a enlevé la capacité de questionner la dominance de l'histoire nationale.

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