Abstract

Biographical accounts of musicians have enjoyed widespread popularity since the late-Victorian era. Literary theory has recently held biography to be a literary construct, rather than a factual enterprise. Biographies and music are both governed by narrative structures and help to create a sense of individual and collective/national identity. Biographical accounts of two Canadian musicians—Emma Albani and Glenn Gould—are examined. Both musicians are Canadian national icons, but there are several problematic issues in their life stories: Albani's elitism, class consciousness, and ambiguous relationship to Canada, and Gould's eccentricity and uncertain sexual identity. The article examines how these issues have been handled in various auto/biographical accounts of the two musicians.

Les biographies des musiciens sont populaires depuis la fin de l'ère victorienne. Des théories littéraires ont récemment avancé que la biographie était une construction littéraire plutôt qu'une entreprise factuelle. Les biographies et la musique sont régies par des structures narratives et aident à créer un sentiment d'identité individuelle et collective /nationale. Les biographies de deux musiciens canadiens—Emma Albani et Glenn Gould—sont examinées. Ces deux musiciens sont des icônes nationales mais on retrouve plusieurs points problématiques dans l'histoire de leur vie : l'élitisme, la conscience de classe et les rapports ambigus avec le Canada d'Albani, et l'excentricité et l'identité sexuelle incertaine de Gould. L'article examine comment ces points ont été traités dans plusieurs biographies et autobiographies des deux musiciens.

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