Abstract

A brief tour of a few penitentiaries in the Andean region of South America brings out the stark contrast between the well-equipped prisons of Canada, the United States, and Europe and the generally run-down facilities to which prisoners in Bolivia, Colombia, Ecuador, and Peru are subjected. Despite constitutional and legislative provisions in line with international law, prisoners in these countries sometimes face inhumane conditions and multiple violations of their most basic human rights. In such a context, opportunities for any real monitoring of the correctional system come up against major structural shortcomings. That being said, the work of public institutions such as the Defensor del Pueblo (Ombudsman) helps to mitigate the ongoing arbitrariness of penitentiary administration. In addition, the fact that there are constitutional tribunals and that agencies such as the Defensor del Pueblo and NGOs can seek help from international prisoners' rights bodies strengthens actual recognition of those rights. The author hopes that the implementation of national action plans will prompt the governments concerned to meet their obligations regarding prisoners' rights.

Une simple visite de quelques centres pénitentiaires de la région andine convainc tout observateur de la différence marquante entre la prison équipée que nous connaissons au Canada, aux é tats-Unis ou en Europe et celle trop souvent vétuste que doivent supporter les personnes détenues de Bolivie, de Colombie, d'é quateur ou du Pérou. Malgré l'existence d'un cadre constitutionnel et législatif conforme au droit international, les prisonniers de ces pays font face à des conditions de détention parfois infrahumaines et subissent nombre de violations à leurs droits les plus élémentaires. Dans ce contexte, les possibilités effectives de surveillance du système pénal se heurtent à des déficiences structurelles importantes. Cependant, l'action d'institutions publiques telles le Defensor del Pueblo contribue à atténuer la part d'arbitraire toujours existante dans la gestion de ces pénitenciers. L'existence de tribunaux constitutionnels ainsi que le recours par les institutions publiques comme le Defensor del Pueblo et les organisations non-gouvernementales (ONG) à des instances internationales de protection des droits des personnes détenues renforce également la reconnaissance effective de ces meömes droits. Il est permis d'espérer que la mise en oeuvre de plans d'action nationaux entraõöne les é tats concernés à s'acquitter de leurs obligations en matière de droits des personnes sous la responsabilité du système pénal.

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