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Blanchot on Dreams and Writing
- SubStance
- University of Wisconsin Press
- Issue 107 (Volume 34, Number 2), 2005
- pp. 118-140
- 10.1353/sub.2005.0029
- Article
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SubStance 34.2 (2005) 118-140
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Blanchot on Dreams and Writing
Herschel Farbman
The Experience of Writing, "Impossibility," and the Dream
Blanchot reaches for an experience in his reflections upon writing. In his "critical" works—his reflections upon the writing of others—Blanchot will speak of L'expérience de Mallarmé or L'expérience d'Igitur, L'expérience de Proust and L'expérience de Lautréamont.1 This "experience" is neither the extra-textual experience of a subject placed at the origin of writing nor the experience of a written object conceived as the product of the work of such a subject. Blanchot's "experience"—l'expérience de Blanchot—is the experience of writing understood, itself, as experience. Consequently, Blanchot's reflections on the "experiences" of other writers entangle themselves thoroughly in the reflexive webbing of the experience of the experience of writing.2
This entanglement begins, for Blanchot, in the impossibility of determining a subject when it comes to the experience of writing. "Écrire," says Blanchot, "c'est passer du Je au Il, de sorte que ce qui m'arrive n'arrive à personne" (L'Espace littéraire 31). This Il is not an identifiable third person to whom any writing that happens may be referred. Rather, it remains "uncharacterizable":
Si...écrire, c'est passer du "je" au "il," cependant le "il" substitué au "je" ne désigne pas simplement un autre moi et pas davantage le désintéressement esthétique...il reste à savoir ce qui est en jeu, quand écrire répond à l'exigence de ce "il" incaractérisable.
It is a "troisième personne qui n'est pas une troisième personne, ni non plus le simple couvert de l'impersonnalité" (563). Nor does this ni...ni construction that structures all of Blanchot's propositions concerning the il of writing map out, according to Blanchot, any via negativa to the positing of a subject. Rather, it presents the strange logic of "le neutre," by which non-term Blanchot underlines the impossibility of determining the il of writing as any subject, individual or collective:3
Le "il"...marque ainsi l'intrusion de l'autre—entendu au neutre—dans son étrangeté irréductible.... L'autre parle. Mais quand l'autre parle, personne ne parle, car l'autre, qu'il faut se garder d'honorer d'une majuscule qui le fixerait dans un substantif de majesté, comme s'il avait quelque présence substantielle, voire unique, n'est précisement jamais seulement l'autre, il n'est plutôt ni l'un ni l'autre, et le neutre qui le marque le retire des deux, comme de l'unité, l'établissant toujours [End Page 118] au-dehors du terme, de l'acte ou du sujet où il prétend s'offrir. La voix narrative...tient de là son aphonie. Voix qui n'a pas de place dans l'oeuvre, mais qui non plus ne la surplombe pas, loin de tomber de quelque ciel sous la garantie d'une Transcendance supérieure...
"Neutre" rather than negative, the impossibility of determining the il—the other that speaks in writing, as a subject—indicates, for Blanchot, an experience that cannot be understood in terms of the traditional (Aristotelian) logic of possibility:
Mais ne devons-nous pas dire aussi: l'impossibilité, ni négation ni affirmation, indique ce qui, dans l'être, a toujours déjà précédé l'être et ne se rend à aucune ontologie? Assurément, nous le devons! Ce qui revient à pressentir que c'est l'être encore qui veille dans la possibilité et que, s'il se nie en elle, c'est pour mieux se préserver de cette autre expérience qui toujours le précède et qui est toujours plus initiale que l'affirmation qui nomme l'être, expérience...que nous cherchons à nommer...en parlant du neutre.
And this "other experience" is the experience of the other, on which, according...