In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

French Forum 27.1 (2002) 165-167



[Access article in PDF]

Errata


Owing to typographical and alignment problems in the article: "La Mémoire de la Deuxième Guerre mondiale en France et la voix contestataire de Charlotte Delbo" by Nicole Thatcher, which appeared in French Forum, volume 26, no. 2, spring 2001, on pages 91-110, we are publishing the following errata with our apologies to the author:

Page 98: the letters ath have been included by error and have no meaning.

Page 100: the quotation should be aligned as follows.

C'est ce qui le faisait beau

d'avoir choisi

choisi sa vie, choisi sa mort

et d'avoir regardé en avant. (II, pp. 158-159)

Page 101: "La telle que mort lente des détenues la décrit Delbo n'est certainement pas" should read "La mort lente des détenues telle que la décrit Delbo n'est certainement pas"

Page 101: the quotation should be aligned as follows

Ce n'est rien de mourir

en somme

quand c'est proprement

mais

dans la diarrhée

dans la boue

dans le sang

et que ça dure

que ça dure longtemps. (II, p. 35)

Page 102: The quotations on this page should be realigned as follows and Dr. Thatcher's writing should be separated as below:

de son mari qui lui fait ses adieux, elle écrit:

Il était beau de sa mort à chaque seconde plus

        visible (II, p. 158);

et des hommes fusillés, allongés par terre, [ils étaient]

beaux pour l'éternité. (ibid., p. 159) [End Page 165]

Quand j'ai vu ce que j'ai vu

souffrir

comme j'ai vu souffrir

mourir

comme j'ai vu mourir

j'ai su que rien

rien n'était trop dans cette lutte (II, p. 36)

et c'est un langage sacrificiel qu'elle utilise pour décrire ces morts de résistants:

Le regard en face de l'acier

poitrine offerte

poitrine crevée coeur troué

ceux qui avaient choisi. (II, p. 159)

L'idée de mort glorieuse n'est pas très éloignée dans l'Envoi, le fragment qui clôt la trilogie: le choix de vocabulaire,

l'aube était livide

aux matins des mont-valérien

et maintenant

cela s'appelle l'aurore

        [ . . .]

c'est l'aube avec leur sang (III, p. 214),

évoque une imagerie traditionnelle, celle de la valeur rédemptive du sacrifice des héros.

Page 103 (top) should be as follows:

Un homme qui meurt pour un autre homme (III, p. 214),

mais, en utilisant comme référence Electre de Jean Giraudoux, elle suggère des rapprochements, d'autres significations possibles; elle donne à ce sacrifice fait par

[ . . .] des milliers

qui se sont avancés pour tous les autres (ibid.)

Page 104: The first two quotations should read:

ceux qui ont donné les leurs [End Page 166]

d'un sacrifice consenti (II, p. 21)

Je ne l'ai pas donné

la mort l'a arraché de moi (II, p. 22)

The next two:

Pleurer un héros

plutôt qu'aimer un lâche (II, p. 23)

ni jusqu'au sacrifice

ni jusqu'à la trahison (ibid);

Page 107:

Vous qui avez pleuré deux mille ans

un qui a agonisé trois jours et trois nuits

quelles larmes aurez-vous

pour [ . . .]

Ceux-là qui ont agonisé tant d'agonies

         [ . . .]

Et ils savaient que vous ne pleureriez pas. (I, 20)



 

...

pdf

Share