Abstract

There have been marked disparities in mortality between metropolitan French départements for the past thirty years. They have lessened for women but remain high for men. As in the 1960s, the worst placed regions are the North, Alsace and Brittany. Mortality is lower in Paris, the south-western départements of Île-de-France, and Rhône-Alpes and Midi-Pyrénées (mainly for men); the lowest female mortality is found in the north of Poitou-Charentes and in Pays de la Loire. Geographical variations in life expectancy at birth are closely linked to variations in mortality above age 30, especially at ages 60–79, but not systematically with variations in child mortality. At ages 30–60, cancers remain the prime explanation (particularly lung cancer for men), together with alcoholism and suicide, which also impact the higher age groups. Cancers still account for a large share of mortality inequalities at ages 60–80, along with cardiovascular diseases, for women especially. After age 80, these diseases account for 50% of mortality variation between départements for women and 40% for men.

Abstract

Les disparités interdépartementales de mortalité demeurent marquées en France métropolitaine depuis trente ans. Elles ont diminué chez les femmes, mais restent fortes chez les hommes. Comme dans les années 1960, les régions les plus défavorisées sont le Nord, l’Alsace et la Bretagne. La mortalité est au contraire plus faible à Paris et dans les départements situés au sud-ouest de l’Île-de-France ainsi que dans les régions Rhône-Alpes et Midi-Pyrénées (principalement pour les hommes) ; pour les femmes, la mortalité la moins importante est située dans le nord de la région Poitou-Charentes et les Pays de la Loire. Les variations géographiques d’espérance de vie à la naissance sont étroitement associées aux variations de la mortalité à partir de 30 ans et tout particulièrement à 60–79 ans, mais pas systématiquement à celles de la mortalité des enfants. Entre 30 et 60 ans, les tumeurs demeurent l’explication principale (notamment par cancer du poumon pour les hommes), ainsi que l’alcoolisme et les suicides qui ont également des conséquences sur les groupes d’âges suivants. Les tumeurs continuent de peser sur les inégalités de mortalité entre 60 et 80 ans, et pour les femmes surtout les maladies cardiovasculaires. Après 80 ans, ces maladies expliquent 50 % des variations de mortalité entre départements pour les femmes contre 40 % pour les hommes.

Abstract

En Francia metropolitana, desde hace treinta años las diferencias de mortalidad entre los departamentos continúan siendo importantes. Aunque han disminuido para las mujeres son todavía fuertes para los hombres. Como en los años sesenta, las regiones más desfavorecidas son el Norte, Alsacia y Bretaña. La mortalidad más débil se encuentra en las regiones Île-de-France, Rhône-Alpes y Midi-Pyrénées (sobre todo para los hombres); para las mujeres, la mortalidad más baja se sitúa en el norte de la región Poitou-Charentes y en la región Pays-de-la-Loire. Las variaciones geográficas de la esperanza de vida al nacimiento están fuertemente asociadas a la mortalidad a partir de 30 años y en particular a la mortalidad de los 60–79 años, pero no estas ligadas sistemáticamente a la mortalidad infantil. Entre 30 y 60 años, los tumores constituyen la explicación principal de las diferencias de mortalidad (en particular, el cáncer de pulmón para los hombres), así como el alcoholismo y los suicidios, que tienen también consecuencias sobre la mortalidad a partir de 60 años. Los tumores continúan siendo un factor de desigualdad importante entre 60 y 80 años, así como las enfermedades cardiovasculares, sobre todo en las mujeres. A partir de 80 años, estas enfermedades explican el 50% de las variaciones de mortalidad entre los departamentos para las mujeres y el 40% para los hombres.

pdf

Share