Abstract

This study investigates the realization of time-related positive fertility intentions using a comparative approach. Four European countries of medium size are compared, all with rather different fertility regimes: the Netherlands and Switzerland in western Europe, and Hungary and Bulgaria in the east. Using harmonized data from four panel surveys conducted in two waves between 2000 and 2007, a typology of fertility intentions and outcomes (postponement, abandonment or realization) can be constructed using multinomial logistic regressions. Age is a universal factor of success and failure in realization of intentions; above 35 years postponement and abandonment become frequent, and abandonment generally increases with age. In the eastern post-communist countries, younger age groups do not postpone as much as women around their 30s. Childless people postpone, and higher parity parents abandon more, but certain countries deviate from this pattern: Bulgarians postpone if they have one child, and the Swiss abandon in case of childlessness. The higher educated are generally more accurate planners, especially when successful realization versus abandonment are compared. Findings are gender related in Hungary: employed women and unemployed men are clearly over-represented among abandoners.

Abstract

Dans quelle mesure les intentions d'avoir un enfant dans un intervalle de temps donné sont-elles réalisées ? Cet article compare quatre pays européens de taille moyenne qui représentent différents régimes de fécondité : les Pays-Bas et la Suisse à l'Ouest, la Hongrie et la Bulgarie à l'Est. En utilisant les données harmonisées de quatre enquêtes de panel effectuées en deux vagues entre 2000 et 2007, on peut construire une typologie des intentions de fécondité et de leurs issues (réalisation, ajournement ou abandon), notamment par l'utilisation des régressions logistiques multinomiales. L'âge est un facteur universel de succès ou d'échec dans la réalisation des intentions : à partir de 35 ans, l'ajournement et l'abandon deviennent fréquents, abandon qui s'accroît généralement avec l'âge. Dans les pays postcommunistes, les jeunes n'ajournent pas leur projet autant que les femmes trentenaires. Les personnes sans enfant ajournent et les parents de plusieurs enfants abandonnent davantage leurs intentions, mais certains pays s'écartent de ce schéma : en Bulgarie, les parents d'un enfant ajournent leurs projets ; en Suisse, les couples sans enfant les abandonnent. Les personnes instruites planifient généralement leur fécondité avec davantage de précision, en particulier lorsqu'on compare les réalisations effectives et les abandons. Les résultats sont différents en Hongrie, où les femmes en emploi et les hommes au chômage sont nettement surreprésentés parmi ceux qui abandonnent leurs projets.

Abstract

Este artículo aborda de modo comparativo la realización de las intenciones de fecundidad en un lapso de tiempo determinado en cuatro países de tamaño medio y de regímenes de fecundidad más bien diferentes: Holanda y Suiza, en el Oeste de Europa, y Hungría y Bulgaria, en el Este. Utilizando datos armonizados de cuatro encuestas de panel realizadas en dos oleadas entre 2000 y 2007, se puede construir una tipología de las intenciones de fecundidad y de los desenlaces posibles (realización, aplazamiento, abandono), por medio de regresiones logísticas multinomiales. La edad es un factor universal en la realización de las intenciones; más allá de los 35 años, el aplazamiento o el abandono se hacen frecuentes, y este último aumenta generalmente con la edad. En los países postcomunistas del Este las mujeres jóvenes no aplazan su proyecto tanto como las mujeres alrededor de los treinta años. Las mujeres sin hijos aplazan y las mujeres con varios hijos abandonan más, pero ciertos países se apartan de esta regla: en Bulgaria se aplaza el proyecto si se tiene un solo hijo y en Suiza se abandona cuando no se tienen hijos. Las personas más instruidas planifican su fecundidad con mayor precisión, especialmente cuando se comparan los éxitos y los abandonos. En Hungría, los resultados manifiestan claramente un efecto de género: el abandono de los proyectos de fecundidad es más frecuente entre las mujeres con empleo y entre los hombres sin empleo.

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