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HUMANITIES 481 technique: both novelists 'use the same narrative techniques in their novels' (p 53), namely first- and third-person narration. There is nothing new in such banality. Despite the book's claims to be innovative, itdevelops the mostfrequent modeofCanadian comparatism, namely the establishment of parallels between the works of two writers. There have been other studies, available sometimes only in theses or periodicals, which have focused more on the divergences of the objects being compared. Several of these emanating from the University of Alberta that deal with the Western novel would have been most helpful to Hughes. However, in identifying the characters created by Laurence and Roy as their artistic forte, Hughes is following a hot lead. Readers of the novelists' works invariably are captivated by the mystery of personality. But the creation of such illusions of human beings in black and white marks on a page is the novelist's magic. To probe into the construction of this illusion would give us great insight into Roy's and Laurence's craft. Despite the constant references to spectacle and illusion, the self-reflexive element obvious in the work of the two novelists, Hughes does not undertake this probing. He gives us the what and who, but not the how and why of the characters. There is, however, one saving grace to this volume, the fact that it is written in French and will do much to introduce the little-known Margaret Laurence to Quebec audiences. For this, Hughes must be thanked. (BARBARA GODARD) Lectures de G&ard Bessette, textes reunis par ]'-). Hamm Qu~bec/Am~rique 1982 Cetouvrage, qui rassemble les communicationsd'un colloque sur I'ceuvre de Gerard Bessette tenu a l'Universite Queen's en 1980, constitue un apport important au champ un peu inegal des etudes bessettiennes. S'est-on demande pourquoi les deux ecrivains quebecois semble-t-illes plus enseignes et analyses presentement sont Hubert Aquin et Gerard Bessette, auteurs par ailleurs fort eloignes I'un de l'autre? Le recueil dont il est question ici ne cherche pas arendre compte de cet interet toujours grandissant envers Bessette. En revanche, les dix-huit etudes d'autant d'auteurs multiplient les points de vue, les questions, les hypotheses et I'ensemble, forcement un peu disparate, ne laisse pas d'etre infiniment suggestif (et fort utile pour la recherche future). Precisons que les sept premieres contributions portent sur l'ceuvre de Bessette dans son ensemble tandis que les onze suivantes s'attachent a un roman ou l'autre en particulier, L'Incubalion se taillant ici la part du lion avec pas moins de trois articles (Renee Leduc-Park, Annette Hayward, Anthony Purdy). Toutes categories melees, j'avouerai que j'ai ete 482 LEITERS IN CANADA 1983 davantage retenu par les textes qui posent des problemes generaux concrets de forme, ou bien qui font utilement Ie pOint sur une question debattue, ou qui encore, prenant Ie discours romanesque pour ce qu'iI est avant tout, procedent a des questionnements d'ordre narratologique. Qu'on me permette d'en mentionner quelques-un: la ",flexion tres fine de Gilles Marcotte sur Ie statut du mot chez Bessette comme 'entrave' ala narrativite; la tres pertinente mise au point (et mise au net) de Ben-Z. Shek sur Le Libraire; les examens de certains aspects enondatifs des ceuvres (Ie discours au sens apeu pres genettien) chez Rejean Robidoux, Agnes Whitfield, et Janet Paterson. Certes, je suis forcement injuste car iI faudrait aBeguer bien d'autres contributions. Certaines, telle cette de Pierre Gobin ou celie de Rejean Robidoux (deja nomme) ont Ie merite de chercher a integrer a l'ceuvre romanesque de Bessette ses ouvrages critiques ou poetiques. Mais cet effort de synthese peut apparaitre un peu cache par la diversite des inspirations: Derrida chez J.-J. Hamm, Janov pour Louis Lasnier, l'analyse symbolique, etc. L'article de G.W. Ireland a l'originalite de soulever pour la premiere fois les questions de la representation des divers langages sociaux dans un roman autre que La Bagarre. II s'agit du Cycle. En somme, les etudiants, les chercheurs, Ie public cultive, trouveront dans Lectures de Gerard Bessette de quoi alimenter leurs travaux et leurs debats...

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