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and economic dominance. Language contact is always fatal, bilingualism is a sham - 'cultural affectation' on the part of the speakers belonging to the powerful and influential speech community, 'bitter necessity' for the economically and numerically less favoured speakers; it leads inevitably to language death, to the swallowing up of the 'subordinate' language by the 'dominant.' In this view, under the pressure of demographic, economic , and political forces, bilingualism in Quebec as in the rest of Canada is an unattainable ideal; the only hope for the survival of the French language lies in linguistic bipolarization: two separate linguistic territories. Besieged linguistic minorities must be constantly on the alert. The author repeatedly warns his young readers against apathy, stressing the dangers of linguistic complacency and the need for vigilance and commitment . His passionate tone underscores his amply documented arguments. (SUZANNE WHALEN) Paul Gay. Ul Vitalite litterairede rOntario fran,ais Editions du Vermilion. 239. $11.00 broch. Le titre pourra sembler, de prime abord, une petition de principe. Lecture faite du livre, un certain doute pourra toujours persister. Ayant ausculte de pres son sujet, Paul Gay nous signale un pouls fort et vigoureux. Ce battement emane-t-il pourtant d'un cceur authentiquement ontarien ('ontarois')? Pour I'editeur (anonyme) du volume, Ie terme 'francoontarien ' doit etre pris dans son sens large de 'francophone ne en Ontario ou habitant l'Ontario, independamment de ses origines.' (Ce qui expliqueraitmall 'incJusion de Chateaubriand, Xavier Marmier, Lionel Groulx, parmi d'autres.) La definition de I'auteur, tout en etant plus precise, contredit nettement celie de son editeur. Son avant-propos (pp 14- 15) nous explique: [N]ous considerons que rel~vent du domaine litMraire franco-ontarien: a) les textes dont les auteurs sont nes en Ontario; b) les textes dont les auteurs ont vecu ou vivent en Ontario et dont la creation litteraire est liee de queJque maniere aleur vie en Ontario; c) les textes qui traduisent quelque aspect de la realite franco-ontarienne, de quelque auteur qu'ils soient, m~me si celm-ci n'est pas ne ou encore n'a pas vecu en Ontario. On Ie voit, J'auteur tend un met bien plus large. Et sa prise est abondante . Paul Gay, Fran,ais d'origine, etabli au Canada depuis cinquante ans, ancien professeur de litterature, n'en est pas 11 ses debuts comme critique et historien, ses trois courtes monographies sur la litterature HUMANITIES 207 canadienne-fran~aise, Notre litterature (1969), Notre roman (1973), Notre poesie (1974), lui ayant deja merite une place d'estime parmi ses contemporains . Sa methode, ici comme ailleurs, ressemble de pres a celie des compilateurs de manuels fran~ais classiques (Castex-Surer, LagardeMichard , Classiques Larousse): il dresse en schema 'Ie contexte historique franco-ontarien' avant d'aborder a leur tour et dans de courts chapitres successifs, la poesie, Ie roman, Ie conte, Ie theatre, I'essai. Le lecteur general s'y retrouvera aisement et I'Hudiant se delectera des faits et renseignements si facilement accessibles. Ce 'premier panorama' des lettres franco-ontariennes atteint done pleinement son but et servira de base pour des recherches plus approfondies. Le livre est court, Ie sujet vaste et difficile iI encadrer, donc une concision des jugements s'impose. Un critique severe reprochera sans doute iI l'auteur sa tendance a resumer, parfois dans une vingtaine de mots, l'apport d'un ecrivain qui en aura ecrit des centaines de milliers. Mais l'oubli total d'un tel auteur ne serait-il pas une injustice plus grande? Et que de noms, de titres rencontres ici pour la premiere fois, meme pour Ie lecteur qui, sans pouvoir se vanter d'expertise dans Ie domaine, aurait cru s'y connaltre modestement! Cest donc avec regret qu'on constate aussi certaines absences plutot surprenantes. Ou va-t-on trouver Gabrielle Poulin, recipiendaire d'un Prix Champlain bien merite? Si un FelixAntoine Savard s'y trouve, pourquoi pas un Rodolphe Girard? Pourquoi Octave Cremazie et pas Horace J. Kearney, auteur de cinq pieces de theatre publiees et jouees? Pourquoi Leo-Paul Desrosiers et non pas Antonin Proulx, celui-ci ne iI Hull rnais qui passa toute sa vie en Ontario? Et ou sont Alice Pepin, Anne-Marie...

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