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THE COMPARATIST BALZAC'S TRISTRAM SHANDY, 322: STERNE AND LA PEAU DE CHAGRIN Jeri D. King Laurence Sterne rode the wave ofAnglomania in France from the beginning of the eighteenth into the beginning of the nineteenth century (Barton 3). His popularity is evident from the number of editions published of A Sentimental Journey, the most popular of Sterne's works during this period (cf. Martin and Frautschi 143). Francis Brown Barton (11) analyzes Sterne's success as follows: La manière sternesque de sentir et d'écrire eut beaucoup d'imitateurs et fut adaptée aux divers genres litt éraires: poésie, roman, satire, pièces de théâtre. On peut citer, parmi les écrivains qui sentirent l'influence de Sterne, les noms illustres de Diderot, Xavier de Maistre, Charles Nodier, Victor Hugo, Théophile Gautier. If Barton had continued her research on Sterne's influence on French writers during the nineteenth century, Balzac's name certainly would have joined the illustrious list. Although all annotated editions of La Peau de chagrin mention Sterne's influence on Balzac, the last ten years have seen only few studies on the subject. Ofthese the most notable are Saundra Soares Donnelly's dissertation, "Balzac and Sterne," and Michael Tilby's excellent article, "A partir d'une allusion à Sterne dans La Peau de chagrin."1 Fernand Lotte (11:41) liste four references to Sterne in La Peau de chagrin,2 one of which is a reference to a favorite Balzac painter, Gerard Dow: L'inconnu suivit son conducteur et parvint à une quatrième galerie oùsuccessivementpassèrent dans ses yeux fatigués plusieurs tableaux ... un Gérard Dow qui ressemblait une page de Sterne . . . (La Comédie humaine, éd. Pierre-George Castex, 10:73-4) Dow's painting "Le Peseur d'or" has been suggested as the model for the "antiquaire" in La Peau de chagrin,3 and the following passage offers conclusive evidence of this assumption: Son large front ridée, ses joues blêmes et creuses, la rigueur implacable de ses petits yeux verts dénués de cils et de sourcils, pouvaient faire croire à l'inconnu que le Peseur d'Or de Gérard Dow était sorti de son cadre. (La Comédie humaine, 10:78) 49 BALZAC'S TRISTRAM SHANDY, 322 The description ofPlanchette contains another reference to Sterne that directs the reader to Sterne's views on sex and celibacy: Cebonhomme ressemblaitàSanchoPançaracontant à Don Quichotte l'histoire des chèvres, il s'amusait à compter les animaux et les numéroter. Arrivé sur le bord de la tombe, il connaissait à peine une petite fraction des incommensurables nombres du grand troupeau jeté par Dieu à travers l'océan des mondes, dans un but ignoré. Raphaël était content. "Je vais tenir mon âne en bride," s'écriait-il. Sterne avait dit avant lui: "Ménageons notre âne, si nous voulons vivre vieux." (10:242) In Tristram Shandy, there is a particular meaning for the lowly ass. Walter Shandy used the word to refer to sexual desire. The following passage from the French translation ofTristram Shandy bears the title, "L'Âne et le califourchon": De tout ce que pouvait dire mon père, si quelque chose était capable de désoler mon oncle Tobie (surtout pendant la durée de ses amours), c'était l'usage continuel et perfide que faisait mon père d'une expression . . . qu'il employait tous ces moyens pour empêcher son âne de regimber, voulant dire, pour réprimer l'aiguillon de la chair. Mon père était enchanté de cette expression, non pas seulement à cause de son laconisme, mais parce qu'elle ravalait les désirs et les appétits de la partie de nous-mêmes la plus grossière. (Oeuvres complètes de Laurent Sterne, 1818, 2:445-46) Sterne's version of the passage is almost the same: If anything in this world, which my father said, could have provoked my uncle Toby, during the time he was in love, it was the perverse use my father was always making of an expression of Hilarión the hermit; who, in speaking of his abstinence, his watchings, flagellations , and their instrumental parts...

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