Abstract

Cet article en trois parties approche le phénomène de la créolisation antillaise en partant du discours littéraire et du travail sur le nommer. D’abord, un bref parcours sur les postulats du fait créole selon Édouard Glissant, le tenant de l’Antillanité et, d’autre part, d’après Raphaël Confiant, signataire de l’Éloge de la Créolité. Dans une seconde partie, sont présentés les résultats d’une analyse lexico-sémantique sur la nomination dans les romans La Case du commandeur (1981) d’Édouard Glissant et Commandeur du sucre (1994) de Raphaël Confiant. A partir de l’étude de la nomination, sont dégagées les tendances du nommer quant aux valeurs symboliques de l’identité et quant aux visions du monde de la culture martiniquaise qui a été générée par ce processus que l’on appelle la créolisation.

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