In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

1960 BOOK REvmws 97 knowledge as that which overtakes the narrator of La Chute-~>ne by one Miss Bree analyzes these "parables," as she likes to call them, with a regard for their atmosphere, imagery and meaning that frequently lights up the rigorous complexity beneath their opaque, monolinear surface. Her effort is to see as Camus sees, to understand rather than to judge, which does not, however, prevent her from observing that certain attempts of the artist' have failed to realize his intention , that certain areas of his thought seem still vague or contradictory. Writing from the conviction that Camus was only just approaching his artistic maturity, that, as he himself declared in 1957, his work was not yet begun, Miss Bree leaves us with a sharp sense of loss and a sort of gratitude that her tribute to him did not wait to be posthumous. MARILYN M. BARTHELME "MON AMI LE THEATRE" par Jean-Jacques BERNARD Editions Albin Michel, 1958, 254 pp. En ecrivant "Mon ami Ie theatre" Jean-Jacques BERNARD a voulu faire revivre '1a periode de l'historie theatrale qui, partant du Vieux-Colombier, s'est poursuivie avec les animateurs du Cartel." Son livre est donc essentiel1ement un recueil d'anecdotes et de souvenirs egrenes sur Ie ton de la causerie familiere. COPEAU, BATY, DULLIN, JOUVET, Georges et Ludmilla PrrOEFF s'y detachent parmi des figures de moindre importance, comme eclaires par Ie rayonnement d'une fervente amitie, et Ie titre de cette galerie de portraits aurait pu etre celui d'un des chapitres du livre: "En feuiUetant l'album." Sans doute l'auteur n' apporte-til ici aucune revelation fondamentale sur ces grands noms du theatre d'avantgarde de l'entre-deux guerres. L'ouvrage n'en constitue pas moins Ie temoignage attachant et vecu d'un ami. Mais la richesse du sujet aborde, la multiplicite des physionomies de dramaturges , de metteurs en scene ou de comediens qui peuplent ces pages posaient un delicat probleme de composition, et nous ne saurions affirmer que Jean-Jacques BERNARD l'ait toujours resolu de fa!;on pleinement satisfaisante. Tres souvent, la matiere, extremement abondante, ne donne pas !'impression d'avoir ete suffisamment organisee et de multiples digressions viennent se greffer sur Ie propos initial. Ainsi, l'ouvrage souffre d'un certain defaut de perspective qui se retrouve meme sur Ie plan des valeurs. Comment ne pas etre gene, en effet, de rencontrer cote Ii cote Ie nom de Jean-Richard BLOCH et celui de GIRAUDOUX, ou de voir evoque l'univers claudelien dans ses dimensions cosmiques aussitot apres qu'a ete contee une historiette de vin pique! Toutefois, sans solution de continuite apparente, la deuxieme partie du livre obeit aun principe d'unite plus directement perceptible et centre sur la personnalite meme de Jean-Jacques BERNARD. Celui-ci envisage, en effet, apartir de sa propre experience d'auteur dramatique, les probIemes de la creation litteraire dans ses rapports avec !'interpretation, la critique et Ie public. Ces derniers chapitres, tres differents de ton des premiers, sont d'un interet majeur dans la measure ou ils eclairent la genese de l'oeuvre theatrale dans une sorte de vision dialectique des personnages et de l'auteur. Enfin, Ie livre s'ac1eve sur un bref appendice dfr a la plume de Georgette JeanJacques BERNARD et qui s'intitule "Le metier de femme d'auteur." Cette fantaisie, spirituelle et facile, qui fut d'abord publiee en novembre 1936 dans "Les Nouvelles Litteraires," est ecrite dans un style plein de verve malicieuse et d'humour. Son insertion, au lendemain de la mort de son auteur, dans Ie livre de Jean-Jacques BERNARD, s'explique, semble-t-il, par des motifs de piete conjugale. SIMONE DOSMOND ...

pdf

Share