Abstract

La littérature de jeunesse présente un cas particulier aux études de réception. Plus qu’une autre, cette littérature est en effet soumise à diverses manipulations – traductions non identifiées comme telles, œuvres amputées et remaniées, suppressions ou ajouts d’illustrations – qui soulignent sa fragilité. Ces pratiques, abordées diachroniquement à partir d’une série d’exemples canoniques (Alice’s Adventures in Wonderland notamment), sont les indices d’un transfert culturel qui repose sur les normes de ce qu’éditeurs et traducteurs français considèrent comme “un bon texte pour enfants”.

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