Abstract

This paper compares the definitions, prac­tices and legal constraints in Mauritius and Réunion Islands in the eighteenth and nineteenth centuries. It seeks to overcome conventional interpretations that stress either the major historical break made by the abolition of slavery and the role of free contract or, at the opposite, their purely for­mal value with no real impact on economy and society. Between these extremes, we use local and colonial archives to measure how concretely indentured immigrants could defend (or not) their rights, why and with which implications for social hierarchies and historical economic dynamics. We com­pare the issues in Réunion and Mauritius Islands and relate them to different mea­nings and implementations of rules in both French and British Empires.

Abstract

Cet article compare les définitions, prati­ques et contraintes légales qui ont eu cours à l'île Maurice et à l'île de La Réunion aux XVIIIe et XIXe siècles. Il entend dépasser les interprétations usuelles qui soulignent soit la rupture historique créée par l'abo­lition de l'esclavage et le rôle du contrat libre soit, au contraire, leur valeur pu­rement formelle, sans impact réel sur l'économie et la société. Entre ces deux extrêmes, on peut mesurer, grâce à des archives locales et coloniales, de quelle manière les immigrés engagés ont pu (ou non) défendre leurs droits, pourquoi ils l'ont fait et avec quelles implications pour les hiérarchies sociales et les dynamiques historiques de l'économie. La comparai­son entre deux territoires – Maurice et La Réunion – permet d'éclairer les signifi­cations et les applications différentes des règles dans les Empires coloniaux français et britannique.

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