In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:

BOOK REVIEWS 367 En d'autres termes, Sensorium Dei dans I'herm#tisme et la science rend tout/l fait plausible la th6se selon laquelle il y a simultan6it6de pr6occupations scientifiques et th6ocentriques chez les auteurs h l'6tude. Cependant, cette simultan6it66tablie par le recours aux mobiles, aux correspondances doctrinales ou aux intentions profondes ne saurait tenir lieu de preuve de la pr6s6ance explicative des preoccupations th6ocentriques sur les pr6occupations scientifiques. Or, c'est une telle pr6seance qu'il faudrait 6tablir pour soutenir la version forte de la th6se de Zafiropulo et de Monod et c'est cette d6monstration qui manque dans leur ouvrage. En d6finitive, et admettant avec les auteurs la simultan6it6des pr6occupations scientifiques et th6ocentriques des penseurs qu'ils pr6sentent, il n'est pas exclus qu'Aristote air construit son Sensorium Dei pour d6fendre l'applicabilit6 g6n&ale de sa th6orie syllogistique (plut6t que l'inverse), ni que Newton ait invent6 son Sensorium Dei pour d~fendre l'universalit6 de la loi de gravitation (plut6t que l'inverse), ni qu'Einstein ou de Broglie aient refus6, selon le mot d'Einstein, "un Dieu jouant d6s l'avenir de l'univers" pour assurer la fermeture du cycle relativiste en un champ unifi6 du savoir (plut6t que l'inverse). Sans doute, parlons-nous ici du domaine complexe des intentions et des d6marches scientifiques. Mais il est important de ne pas confondre la preuve relative ~t l'existence d'une intention et celle relative ~ l'6tablissement de sa pr66minence . Sensorium Dei clans t'herm#tisme et la science ne pourra donc satisfaire ceux qui y chercheraient la d6monstration n6cessaire ~ l'inversion des interpr6tations classiques. Mais il saura stimuler la r6flexion de tous ceux qui refusent les explications r6ductrices des facteurs I'oeuvre dans la d*marche et la recherche scientifiques, tout en apportant en plusieurs cas pr6cis des contre-exemples historiques int6ressants en regard d'une repr6sentation m6caniste et abstraite de cette activit6. Quant aux iecteurs ~tla recherche de "l'unique chemin qui m6ne aux Paradis qui refusent le hasard ~ partir de la civilisation ocidentale" (Pr6face), ils auront int6r& ~ prendre connaissance de l'interpr6tation offerte par les auteurs du th6or6me de GOdel en tant qu'ouverture du "iibre arbitre" 6pist6mologique et en tant que rappel du caract6re provisoire de tout savoir unifi6. Et si ces lecteurs admettent avec les auteurs que sur chaque perspective physique on ne peut tendre par extrapolation qu'un seul ciel m6taphysique, et si avec les auteurs, ils optent pour la perspective physique sur laquelle seule il est possible de tendre le ciel m&aphysique du Sensorium Dei, ils auront alors grand int6r& h cerner, avec les auteurs (Appendice D), le fondement esth6tique sur lequel ultimement repose sa plausibilitY. LOtnSE MARClL-LAcosTE McGill University Nathan Rotenstreich. Philosophy, History and Politics: Studies in Contemporary English Philosophy of History. The Hague: Martinus Nijhoff, 1976. Pp. 158. Gid. 45. An author's note at the beginning of this book says that "the present book selected some theories in contemporary English philosophy whose pivotal points are the relation between the activity of philosophy, the realm of history, and the political concern. The author has attempted a balance between description, analysis and criticism." When compared to the book itsblf, each sentence of that note points to one of the book's serious flaws. In the first place, it is true that Collingwood, Berlin, Oakeshott, and Popper have philosophies in which the relation between philosophy, history, and politics is fundamental: in that sense the first sentence of the note is per accidens true. But the four chapters of the book, which deal respectively with those four thinkers, are not about the relation between philosophy, history, and politics. They are not about anything; rather, they are a sequence of notes on problems Rotenstreich finds in each of their philosophies of history, with no more unity and focus than that. Moreover, for no announced reason, Collingwood gets ninety 368 HISTORY OF PHILOSOPHY pages, and the others about twenty each. Aggravating this lack of focus and balance is an apparent lack of editing. For example, on pages 6 and 7 Rotenstreich quickly disposes of Collingwood for falling to include considerations of time in a philosophy of history. Then, fiftythree pages later, and...

pdf

Share