Abstract

H.U. Green was a Royal Canadian Mounted Police officer and, as Tony Lascelles, an occasional nature writer when he met Grey Owl in 1931. Together they penned "A Philosophy of the Wild," the only collaborative work either would ever write, and Green's career as a nature writer blossomed. Green's unique background soon landed him a job at Banff National Park as "special warden," a sort of naturalist-in-residence. As his naturalist career was reaching its height, he dropped the Lascelles persona forever and sought instead to become accepted, as H.U. Green, for his scientific work. His lack of formal scientific training meant that he was moving against the tide of federal wildlife management, however, and he became embattled in the late 1940s with the scientists of the new Canadian Wildlife Service. The literary career of H.U. Green traces the ascending role of science in the first half of the twentieth century, as demonstrated in both nature writing and wildlife management. As Lascelles, Green used science to provide a deeper, more detailed portrait of nature. Ecological science taught him the interconnectedness of all nature, which suggested the need to leave nature alone. At Banff, as Green, he faced the professionalization of scientific authority, and responded by seeking that authority for himself. He adopted in his writing a much more scientific tone and, notably, called for a much more interventionist style of wildlife management.

Abstract

H.U. Green, un agent de la Gendarmerie royale du Canada, rédigeait à l'occasion, sous le nom de plume de Tony Lascelles, des articles sur la nature. Il rencontra Grey Owl en 1931 et ils écrivirent ensemble A Philosophy of the Wild, la seule œuvre produite en collaboration par l'un ou l'autre de ces auteurs. À la suite de ceci, la carrière de rédacteur de M. Green devint florissante; ses antécédents uniques lui permirent bientôt d'obtenir un poste au parc national de Banff comme « gardien spécial » - une sorte de naturaliste en résidence. Au sommet de sa carrière de naturaliste, il cessa d'utiliser le nom de Lascelles et essaya plutôt de se faire connaître sous son vrai nom pour son travail scientifique. Son manque de formation scientifique formelle créa toutefois des conflits avec les vastes efforts de gestion de la faune du gouvernement fédéral et il entra en conflit à la fin des années 1940 avec les scientifiques du nouveau Service canadien de la faune. La carrière littéraire de H.U. Green retrace le rôle de plus en plus important de la science au cours de la première moitié du XXe siècle, tel que démontré dans les écrits sur la nature et la gestion de la faune. Sous le nom de Lascelles, M. Green s'est servi de la science pour offrir un portrait plus approfondi de la nature. La science de l'écologie lui a appris que tout était interrelié dans la nature, ce qui suggérait le besoin de ne pas la perturber. À Banff, sous son propre nom, M. Green a dû faire face à la professionnalisation de l'autorité scientifique et a voulu lui-même se revêtir de cette autorité. Il 16 adopta dans ses écrits un ton plus scientifique et fit la promotion d'un style de gestion de la faune beaucoup plus interventionniste.

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