Abstract

Climate change, as a wicked problem tied to stories and ceremonies, provides us with the opportunity to raise essential questions about our values and power structures and to think creatively about our future. The work of literary scholars, such as J. Edward Chamberlin, allows us to examine the nature of these climate change narratives by imaginatively (re) interpreting the common ground between Them and Us, and by transcending our localism, while also recognizing the validity of traditional place-based knowledges. In his text, If This Is Your Land, Where Are Your Stories?: Finding Common Ground (2004), Chamberlin’s notions of “believe it and not” (160), finding common ground through stories and ceremonies, “babblers and doodlers” (8), and the barbaric versus the civilized demonstrate the problematic nature of current climate change approaches, as proposed by several Western academics. In this essay, the authors question and extend Chamberlin’s contention that how we believe is less problematic than what we believe, as well as the dichotomy implied by the “Them and Us” labels (8). The authors contend that imaginative, transdisciplinary approaches, contextualized by our lived realities, grounded in environmental and social justice, and focussed on processes rather than outcomes are the principles that should underpin climate change action plans.

Abstract

Le changement de climat, perçu comme un problème difficile lié aux histoires et aux cérémonies, nous incite à poser des questions essentielles sur nos valeurs et nos structures de pouvoir, et à réfléchir de façon créative à notre avenir. Les œuvres d’historiens de la littérature, comme J. Edward Chamberlin, nous permettent d’examiner la nature de ces récits sur le changement de climat en (ré-)interprétant avec de l’imagination ce que Eux et Nous avons en commun, et en allant au-delà de notre localisme tout en reconnaissant la validité des connaissances traditionnelles fondées sur les lieux. Dans son œuvre intitulée If This Is Your Land, Where Are Your Stories?: Finding Common Ground, les notions de Chamberlin – « croyezle et ne le croyez pas »; trouver un terrain commun au moyen d’histoires et de cérémonies; « placoteurs et gribouilleurs »; « barbare ou civilisé » – démontrent la nature problématique des démarches actuelles concernant le changement de climat, telles que proposées par plusieurs universitaires occidentaux. Dans le présent article, les auteurs discutent et élargissent le point de vue de Chamberlin selon lequel ce que nous croyons est plus problématique que la façon dont nous croyons, ainsi que la dichotomie impliquée par les références à Eux et Nous. Les auteurs font valoir que des démarches audacieuses et transdisciplinaires, contextualisées par nos réalités vécues, fondées sur la justice environnementale et sociale, et centrées sur des processus plutôt que sur des résultats, constituent les principes qui devraient sous-tendre les plans d’action relatifs au changement de climat.

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