Abstract

This essay analyzes the family portrait documentary projects of two Asian Canadian film-makers, Linda Ohama’s Obaachan’s Garden (2001) and Ann Marie Fleming’s The Magical Life of Long Tack Sam (2003) as projects that make family stories important sources for Asian Canadian historical revisioning. These documentaries blend private stories and public histories to rework historical inscriptions of Asian Canadian subjects, introducing them into the nation’s political and social records, inviting us to rethink the ways in which national histories have been articulated. The discussion of these documentary films focusses on the ways Ohama and Fleming use family stories—and the possibilities offered by film imagery—to recover and recreate the past, and to claim for their forebears and, by extension, for themselves, a place in Canada’s historical and cultural narrative of itself.

Abstract

Cet essai fait l’analyse de projets documentaires de portraits de familles de deux cinéastes canadiens d’origine asiatique, Obaachan’s Garden (2001) de Linda Ohama et The Magical Life of Long Tack Sam (2003) d’Ann Marie Fleming, en tant que projets qui constituent des sources importantes d’histoires de familles pour la revue historique canado-asiatique. Ces documentaires mélangent histoires privées et publiques dans le but de remanier les inscriptions historiques de sujets canado-asiatiques, les introduisant dans les dossiers sociaux et politiques de la nation, nous invitant à repenser les façons dont les histoires nationales ont été articulées. La discussion sur ces films documentaires met l’accent sur les façons dont Ohama et Fleming utilisent les histoires de famille—et les possibilités offertes par les images de film—pour se rappeler et recréer le passé, pour revendiquer, pour leurs ancêtres, et par extension, pour eux-mêmes, une place dans le récit historique et culturel du Canada.

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