Abstract

From the late eighteenth century on, the British tried to regulate the sale of alcohol to Aboriginal peoples. Once colonial Canadians acquired responsibility for Aboriginal affairs, they promoted assimilation. Aboriginal peoples would become citizens, but they had to demonstrate sobriety first. The 1876 Indian Act entrenched complete prohibition: Indians could drink only after they ceased to be Indians. After the Second World War, most Aboriginal leaders demanded access to alcohol as part of their campaign for equality without assimilation. Many non-Aboriginal Canadians supported these efforts. Some argued on the basis of justice, while others, ironically, claimed that equal access would promote assimilation. In the 1950s, the federal government began to dismantle Aboriginal liquor prohibition, but the government remained committed to assimilation until the 1970s. By the 1980s, court decisions and the Charter of Rights made Aboriginal-specific liquor legislation untenable, and the federal government transferred that responsibility to band councils.

Abstract

À partir de la fin du XVIIIe siècle, les Anglais essayèrent de régir la vente d’alcool aux Indiens. Dès que les Canadiens du temps des colonies devinrent responsables des affaires indiennes, ils encouragèrent l’assimilation. Les Indiens ne pouvaient devenir citoyens que s’ils faisaient d’abord preuve de sobriété. La prohibition totale fût enchâssée dans la La Loi sur les Indiens de 1876. Les Indiens pouvaient consommer de l’alcool seulement après avoir renoncé à leur statut d’Indien. Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des chefs indiens exigèrent d’avoir accès à l’alcool dans le cadre de leur campagne pour l’égalité sans assimilation. De nombreux Canadiens de souche appuyèrent ces efforts. Certains s’en remettaient à la justice alors que d’autres, ironiquement, prétendaient qu’un accès égal à l’alcool encouragerait l’assimilation. Dans les années 50, le gouvernement fédéral commença à démanteler la prohibition d’alcool indien mais le gouvernement demeura en faveur de l’assimilation jusque dans les années 70. Vers les années 80, des décisions judiciaires et la Charte des droits rendirent insoutenable la loi sur l’alcool s’appliquant spécifiquement aux Autochtones et le gouvernement fédéral transmis cette responsabilité aux conseils de bandes.

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