Abstract

The essay will explore the influence of archival selection on the construction of the Canadian literary canon. The author will discuss her experience acquiring the papers of twentieth-century author and journalist Wilfrid Eggleston for Library and Archives Canada. Amongst the Eggleston material were manuscripts by his wife, Magdalena. Writing from the 1940s to the 1970s, Magdalena achieved little critical notice or publishing success. When the Eggleston fonds came to Library and Archives Canada, however, the decision was made to keep her writing as an example of an unsuccessful author's work. This essay will attempt to answer some of the questions raised by this archival selection: does Magdalena's inclusion in Library and Archives Canada's holdings, alongside such prominent authors as Robertson Davies and Carol Shields, change her importance to Canadian literature? Will she one day be "reclaimed" as a great talent by virtue of her work being archived and available for researchers? Finally, does a national heritage institution hold any responsibility in the documentation of the careers of unknown writers?

Cet article examine l'influence de la sélection des archives sur l'élaboration des principes fondamentaux de la littérature canadienne. L'auteure discute de son expérience concernant l'acquisition de documents de Wilfrid Eggleston, auteur et journaliste du XXe siècle pour Bibliothèque et Archives Canada. Parmi le matériel de M. Eggleston se trouvent des manuscrits de son épouse Magdalena. Les écrits de Magdalena datent des années 1940 jusqu'aux années 1970. Ils n'ont pas vraiment été remarqués et ont été peu publiés. Lorsque le Fonds Eggleston est arrivé à Bibliothèque et Archives Canada toutefois, on décida de garder ces écrits à titre d'exemple des œuvres d'un auteur qui n'ont pas obtenu de succès. Cet article essaie de répondre à certaines des questions soulevées par cette sélection archivistique. Est-ce que l'inclusion des écrits de Magdalena dans les archives de Bibliothèque et Archives Canada, à côté d'auteurs éminents comme Robertson Davies et Carol Shields, change leur importance dans la littérature canadienne? Sera-t-elle un jour reconnue comme une auteure de grand talent parce que ses écrits auront été placés aux archives et pourront être utilisés par des chercheurs? Enfin, est-ce qu'une institution nationale axée sur le patrimoine est responsable de documenter la carrière d'auteurs inconnus?

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