Abstract

This article examines the governance regimes that have developed around a neglected but significant type of cross-border institution: the organizations that manage and operate the physical infrastructure that links Canada with the United States across a water border. On land border crossings, no shared infrastructure that must be jointly managed and maintained is required. However, along the 3538 km of the southern Canada–northern United States border (55 per cent of the entire border) that is formed by a waterway (lake or river), some jointly managed physical infrastructure is necessary to link the countries. There are a total of 25 vehicular bridges or tunnels that provide a physical connection across this water border, and these include the busiest crossing points along the entire border in terms of both freight (where Detroit/Windsor leads the way) and passenger traffic (which is heaviest at the Niagara crossings). The successful management of these physical infrastructure resources is of great importance to both countries, and many of these cross-border facilities have become potent symbols of cross-national comity. Though arguably the challenges facing border facility operators are generally similar along the Canada–United States water border, a wide variety of models for the management and governance of shared bridges and tunnels have emerged. This article relies on semi-structured interviews with facility managers and executives within seven border crossing governance regimes (accounting for a total of 18 separate border crossing facilities) and focuses primarily on those spanning the , New York–Ontario, and Michigan-Ontario borders. Through published descriptions of the formal structures and the interviews, we examine the ways in which interests and perspectives from the two sides of the border are accommodated in the diverse governance regimes of these facilities. We also explore the various responses of facility operators to the challenges posed by the binational context; the impact of securitization and new border crossing requirements; and the facility’s role in fostering cross-border relationships at the community level. From this, it is clear that border facilities are generally well operated and responsive to their mission. However, we are able to document some enduring challenges faced by the operators of border infrastructure. These constrain the performance of these facilities in significant ways.

Abstract

Cet article examine les régimes de gouvernance qui se sont développés autour d’une institution frontalière négligée, mais importante : l’organisme qui gère l’infrastructure physique liant le Canada aux États-Unis dans les eaux frontalières. Aux frontières terrestres, il n’y a pas d’infrastructure partagée devant être co-gérée et co-entretenue. Par contre, il y a 3538 km le long de la frontière entre lesud du Canada et le nord des États-Unis (55 pour cent de la frontière au complet) qui sont formés de cours d’eau (lac ou rivière) et une infrastructure physique cogérée est nécessaire pour relier les pays. Il y a, au total, 25 ponts ou tunnels pour voitures fournissant une connexion physique de part et d’autre de ces eaux frontalières, dont les ponts les plus traversés tant par des camions de transport (notamment Detroit/Windsor) que par des voitures de passagers (notamment celui de Niagara). La gestion réussie de ces infrastructures physiques est de très grande importance pour les deux pays et nombre de ces installations sont devenues des symboles importants de collaboration entre les deux nations. Bien que les défis auxquels les employés de postes frontaliers et les employés des eaux frontalières font face soient généralement semblables, une grande variété de modèles de gestion et de gouvernance de ponts et de tunnels partagés fait surface. Cet article se base sur des entrevues semi-structurées avec des gestionnaires et des cadres au sein de sept régimes de gouvernance frontaliers (comprenant un total de 18 installations frontalières séparées) et met l’accent sur ceux situés sur la frontière Maine–New Brunswick, New York–Ontario et Michigan–Ontario. Par le biais de descriptions publiées des structures formelles et d’entrevues, nous examinons les manières dont les intérêts et les perspectives des deux côtés de la frontière sont accommodés au sein des différents régimes de gouvernance. Nous avons aussi exploré les différentes réponses des employés concernant les défis posés par le contexte binational, l’impact de la titrisation et des nouvelles exigences en matière de frontière ainsi que le rôle de l’installation dans le développement de relations frontalières au sein de la communauté. D’après nos résultats, il est clair que les installations frontalières sont généralement bien gérées et réceptives à leur mission. Par contre, nous pouvons documenter certains défis durables auxquels les employés font face. Ceux-ci contraignent la performance des installations de manière importante.

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