Abstract

Historical maps displayed in power-related settings have often been considered from a critical, representational perspective and have been researched with regard to their predictive, ideological content. With the recent emergence of a post-representational approach to cartography, a call for contextual creative research on maps “in the wild” has emerged. The consideration of pervasive digital cartography has increased attention toward aspects such as context-specific design, display formats, and areas. Common people encounter these digital “cartifacts,” as well as more traditional ones, within the everyday urban environment (mainly as part of city wallscapes). Photography could be used to profitably research “mapscapes” as they are perceived, lived, and felt. The photographic selective reading of cartographic signs on urban surfaces, beyond being a means of playfully engaging the material spatialities of maps, could also serve as a tool for generating map theorization. A photo essay based on cartographic encounters in Istanbul in 2010 is provided here as an example of creative exchange between map studies and visual methodologies.

Les cartes historiques présentées dans des milieux liés au pouvoir ont souvent été considérées d’un point de vue critique et ont été étudiées plus particulièrement en fonction de leur contenu idéologique et prédictif. La récente apparition d’une démarche post-représentation de la cartographie a accru la demande dans le domaine de la recherche créatrice contextuelle sur les cartes « dans la nature ». L’examen de la cartographie numérique omniprésente a contribué à l’attention portée aux divers aspects comme la conception spécifique au contexte, les formats d’affichage et les lieux. Les gens trouvent ces « artéfacts cartographiques » numériques, ainsi que des versions plus traditionnelles, dans l’environnement urbain au quotidien (principalement dans les paysages muraux urbains). La photographie peut servir à effectuer des recherches sur la manière dont sont perçus, vécus et ressentis les « paysages cartographiques ». La lecture photographique sélective de panneaux cartographiques sur des surfaces urbaines, en plus d’être un moyen plus ludique d’examiner les spatialités matérielles des cartes, permet aussi d’élaborer des théories sur les cartes. Dans l’article, on présente un essai photographique avec des images cartographiques trouvées à Istanbul en 2010 en tant qu’exemple d’échange créatif entre l’étude cartographique et les méthodologies visuelles.

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