Abstract

Exurban development, characterized by low-density residential development, is one of the leading anthropogenic causes of land transformation. A major obstacle to studying this phenomenon is a lack of spatially explicit data. In this article, two commonly employed indirect approaches that use readily available road and census data as surrogates of exurban development are examined for their ability to delineate exurban development across large spatial extents. The study area is the heterogeneous exurban region of Peterborough County, Ontario, Canada. Comparing correlations between road density–based maps, dasymetric dwelling-count maps, and the reference data at multiple scales produced mixed results. Of the two methods, road density generally performed better, except when the census units were of relatively small size. Overall, the results highlight the way in which heterogeneity within a large study area can greatly obscure surrogate relationships that may be evident at smaller spatial extents, where conditions are relatively more homogeneous, making the use of these indirect methods challenging for large spatial extents. In particular, the geographic and historic context of the study area significantly influences the effectiveness of these methods, which should therefore be used with caution in mapping exurban development.

Abstract

L’aménagement exo-urbain caractérisé par des ensembles résidentiels de faible densité est une des principales causes anthropiques de transformation des terres. Le manque de données explicites sur le plan spatial constitue un obstacle majeur à l’étude de ce phénomène. Dans cet article, nous analysons deux approches indirectes d’usage courant utilisant des données faciles d’accès sur les routes et le recensement comme représentatives de l’aménagement exo-urbain pour déterminer si elles peuvent circonscrire l’aménagement exo-urbain dans de grandes étendues spatiales. La région exourbaine hétérogène du comté de Peterborough (Ontario), au Canada, constitue la zone d’étude. Une comparaison des liens entre les cartes basées sur la densité routière, les cartes dasymétriques de dénombrement des habitations et les données de référence à de multiples échelles a produit des résultats mixtes. Une des deux méthodes, soit celle de la densité routière, a produit en général de meilleurs résultats sauf dans les cas où les unités de recensement étaient relativement petites. Dans l’ensemble, les résultats décrivent comment l’hétérogénéité d’une vaste zone d’étude peut dissimuler énormément les relations représentatives qui peuvent être évidentes à des échelles spatiales plus réduites, où les conditions sont relativement plus homogènes, ce qui rend l’utilisation de ces méthodes indirectes difficile dans le cas des vastes étendues spatiales. Le contexte géographique et historique de la zone étudiée est particulier à des effets importants sur l’efficacité des méthodes, qu’il faudrait donc utiliser avec prudence dans la cartographie de l’aménagement exo-urbain.

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