Abstract

Mayas living in the western highlands of Chiapas, Mexico are defining a new relationship with the national government. Rejecting paternalistic forms of development and military repression with which the nation in which they live have tried to eradicate their culture, Mayas are now asserting the right to autonomy within regions where they constitute a majority. I argue that the movement for autonomy based on collective norms of Mayan culture is most acute in areas that were the least incorporated in the 1910-1917 Mexican Revolution and have become important because of mineral, water, and genetic biodiversity that are attracting global investors. The strategies for practicing autonomy developed by indigenous municipalities and campesino organizations in distinct regional settings provide them with patterns for organizing themselves as distinct entities and for participating in national and global settings. Gender differences in all these settings influence the interpretation of autonomy as it is practiced in the communities that have declared themselves as autonomous. I shall compare these practices in regionally distinct settings of Chiapas in an attempt to demonstrate how this enters in to the formulation of an alternative model for pluricultural coexistence in the global ecumene.

Abstract

Los mayas que habitan las tierras altas en el oeste de Chiapas, México están definiendo una nueva relación con el gobierno nacional. Rechazando las formas paternalistas de desarrollo y la represión con que la nación en que viven ha tratado de erradicar su cultura, los mayas están haciendo valer su derecho a la autonomía en las regiones donde constituyen una mayoría. En este artículo expongo que el movimiento en busca de autonomía basado en las normas colectivas de la cultura maya es más fuerte en las áreas que fueron menos incorporadas durante la Revolución Mexicana de 1910-1917 y han atraído a los inversionistas globales por su biodiversidad mineral, acuífera y genética. Las estrategias para implementar la autonomía desarrolladas por las municipalidades indígenas y organizaciones campesinas en distintos escenarios regionales les proveen patrones para organizarse como entidades definidas y para participar en escenarios nacionales y globales. Las diferencias de género en todos estos escenarios influyen en la interpretación de la autonomía según se practica en las comunidades que se han declarado autónomas. Compararé estas prácticas en distintos escenarios de Chiapas en un intento para demostrar cómo esto interviene en la formulación de un modelo alternativo para la coexistencia pluricultural en el ecúmeno global.

Abstract

Les mayas qui vivent dans les hauteurs de l'ouest de Chiapas du Mexique son entrain de négocier une nouvelle relation avec le gouvernement de cette nation. Cette communauté tente de faire valoir son autonomie principalement dans les régions où elle est majoritaire et s'oppose à toutes formes de paternalisme de développement et de répression au sein de cette même nation qui a essayé d'éradiquer leur culture. Dans cet article j'explore comment le mouvement qui lutte pour son autonomie en se basant sur les normes collectives de la culture maya comme les plus fortes durant la révolution Mexicaine de 1910-1917, ces normes favorisaient aux entrepreneurs à cause de sa biodiversité minérale, aquifère, et génétique. Les stratégies de l'implantation de l'autonomie appliquée dans les différents secteurs de la région des communes indigènes et des organisations paysannes présentent des modèles dont l'objectif est de créer des institutions pour participer dans des actions nationales et globales. Les différences de genre dans toutes ces actions ont une influence sur l'interprétation de l'autonomie selon la tradition de communautés déclarées autonomes. A partir d'une comparaison de ces pratiques venant de différente partie de Chiapas, j'essaie de démontrer dans un cadre général les conséquences de cette influence dans un model comme un alternatif de l'existence pluriculturelle.

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