Abstract

In Chang-rae Lee's A Gesture Life, the fragmented and atemporal narrative creates a novel in which much of what is communicated remains unwritten, woven instead into a narrative structure that mirrors the symptoms of the traumatized psyche and challenges readers to bear witness. As an example of trauma fiction, A Gesture Life exposes the roots of trauma in personal circumstances and as a social phenomenon, and sheds light on trauma's roots in various forms of racism. Taking up David Eng and Shinhee Han's "A Dialogue on Racial Melancholia," this essay investigates why so many "minority" texts invoke trauma as their organizing frameworks and illustrates the importance of Lee's novel in offering a valuable counter-narrative to official versions of history and to narratives of successful assimilation of diasporic subjects.

Dans l'ouvrage A Gesture Life de Chang-rae Lee, le récit fragmenté et atemporel crée un roman dans lequel une grande partie de ce qui est communiqué demeure non écrit, mais plutôt tissé dans une structure narrative qui reflète les symptômes de l'âme traumatisée et qui met les lecteurs au défi d'en être les témoins. À titre d'exemple de fiction d'un traumatisme, A Gesture Life expose les racines du traumatisme dans des situations personnelles et comme phénomène social, et permet de mieux comprendre les racines du traumatisme dans diverses formes de racisme. Le présent essai aborde l'ouvrage A Dialogue on Racial Melancholia de David Eng et Shinhee Han, et recherche les raisons pour lesquelles autant de textes des analyses des « minorités » utilisent le traumatisme comme cadre organisationnel, et illustre l'importance du roman de Lee pour offrir un contre-discours constructif aux versions officielles de l'histoire, et aux récits de l'assimilation réussie de sujets diasporiques.

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