Abstract

This essay critically examines various strategies taken in the most compelling contemporary American antiwar poetry written against the occupation of Iraq. It finds both limitations, as many poets have succumbed to a postmodern distance from events, and brilliance, in poets who have discerned ways of eliciting hope in the aims of such poetry. Linda Hutcheon's term transideological irony is used to show how many poets are complicit, in their irony, with rubrics of the dominant discourse such as "a nation at war." In light of Žižek's Lacanian-Marxist formulation of jouissance, the imperial jouissance manifest in much poetry presented as thematically "antiwar" is examined in terms of both successes and shortcomings.

Le présent essai jette un coup d'oeil critique sur les diverses stratégies mises de l'avant dans la plus probante poésie américaine contemporaine contre la guerre écrite contre l'occupation de l'Iraq. Parce que nombre de poètes ont succombé à l'établissement d'une distance postmoderne des événements, on retrouve à la fois les limites et le génie des poètes qui ont trouvé des façons d'éliciter de l'espoir dans la vision de cette poésie. Linda Hutcheon utilise le terme « ironie transidéologique » pour démontrer la façon dont les poètes sont complices, de par leur ironie, avec des images du discours dominant comme « une nation en guerre ». À l'aide de la formulation de la jouissance Lacanienne-Marxiste de Žižek, la jouissance impériale manifestée dans une grande partie de la poésie et présentée comme thématiquement « opposée à la guerre » fait l'objet d'un examen tant pour ses forces que pour ses faiblesses.

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