Abstract

This essay explores Karen Fei Yamashita's representation of Los Angeles, not as a hub of multiculturalism, but as a nodal point that connects Asia, Central and South America, and Africa. Tropic of Orange cleverly depicts the roots and routes of transnational exchanges of labour and trade, and, in the process, shows the transformations of the local environment through these global contacts. The novel further conducts a spatial archaeology to highlight spatial injustices, focusing on the various (im)migrant populations that occupy a single city neighbourhood over time, regulations that restrict their access, and the unequal distribution of resources and development of infrastructures.

Cet essai explore la représentation que fait Karen Fei Yamashita de Los Angeles, non comme une plaque tournante du multiculturalisme, mais comme un centre nodal qui raccorde l'Asie, l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, et l'Afrique. Tropic of Orange dépeint intelligemment les origines et les voies des échanges transnationaux en matière de main-d'oeuvre et de commerce et, au cours du processus, montre les transformations du milieu local par l'entremise de ces contacts internationaux. L'oeuvre effectue aussi une archéologie spatiale afin de mettre en lumière les injustices spatiales, et elle est axée sur les diverses populations d'(im)migrants qui occupent après un temps un seul quartier urbain, sur les règlements qui en restreignent l'accès, et sur la distribution inégale des ressources et du développement des infrastructures.

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