Abstract

Dans cet article, j’avance que les exemples que pourraient suivre les États américains et les provinces canadiennes en matière d’innovation et de diffusion de politiques sur les changements climatiques sont limités de plusieurs façons. Les leaders, dans ce domaine, ont tendance à être les États et les provinces qui sont de toute façon déjà les plus « propres », et ils ont été stratégiques dans les secteurs qui sont sous leur responsabilité et les instruments qu’ils utilisent. Dans certains cas, les décisions de faire des choix semblent motivées par la possibilité de transférer les coûts d’observation à d’autres paliers de gouvernement. Les efforts réalisés pour regrouper les risques grâce à la collaboration d’États ou de provinces diminuent étant donné l’échec des gouvernements fédéraux canadiens et américains à adopter des politiques permettant d’aplanir les difficultés.

Abstract

This article argues that the prospects for US state and Canadian provincial climate policy innovation and diffusion are limited in several respects. Subnational climate leaders tend already to be the cleanest states and provinces, and even they have been strategic in the sectors they regulate and the instruments they employ. In some cases, this selectivity appears to be motivated by opportunities to shift compliance costs to other states. Efforts to pool risks through state and provincial collaboration also are flagging in the wake of the Canadian and US federal governments’ failure to adopt nation-wide policies to level the playing field.

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