Abstract

L'étude avait pour but d'examiner les interventions de prévention des blessures causées par les accidents de la route signalées par les conducteurs (empêcher les conducteurs dont les facultés sont affaiblies de prendre le volant, faire appel à des conducteurs désignés, obliger les passagers à porter leur ceinture de sécurité), la vitesse et la conduite avec les facultés affaiblies ainsi que les effets de la vitesse et de la conduite avec les facultés affaiblies sur les blessures ultérieures causées par une collision, au moyen de l'Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP). Les dispositifs de protection des passagers, les interventions menées auprès des conducteurs aux facultés affaiblies et le recours aux chauffeurs désignés étaient fréquemment mentionnés. Pourtant, une minorité importante, plus particulièrement déjeunes hommes, ont affirmé avoir des comportements dangereux au volant, comme la vitesse et la conduite avec les facultés affaiblies. Les conducteurs qui conduisent trop vite et ceux dont les facultés sont affaiblies qui signalent leur comportement avaient des chances beaucoup plus élevées de signaler une blessure survenue à la suite d'une collision. En particulier, ceux qui ont signalé respecter quelquefois, rarement ou jamais les limites de vitesse étaient 2,5 fois plus susceptibles de signaler une blessure ultérieure alors que ceux qui ont signalé avoir conduit avec les facultés affaiblies une fois ou plus était deux fois plus susceptibles de signaler une blessure ultérieure. Ces conclusions confirment qu'il faut continuer de se concentrer sur la vitesse, la conduite avec les facultés affaiblies et les autres comportements à risque au volant afin de réduire le nombre de collisions au Canada.

Abstract

The purpose of this study was to examine self-reported motor vehicle injury prevention strategies, speeding and impaired driving, and the effects of speeding and impaired driving on subsequent motor vehicle collision injuries, using the Canadian National Population Health Survey (NPHS). Strategies commonly reported were preventing impaired drivers from driving, using designated drivers, and requiring passengers to use seatbelts. Yet a substantial minority, particularly young males, reported engaging in risky driving behaviours such as speeding and impaired driving. Self-reported speeders and impaired drivers had significantly higher odds of reporting injuries from subsequent motor vehicle collisions. Specifically, those who reported sometimes/rarely or never obeying the speed limits were two and a half times more likely to report a subsequent motor vehicle injury, while those who reported impaired driving one or more times in the past 12 months were two times more likely to report a subsequent motor vehicle injury. These findings support the need for continued focus on speeding, drinking and driving, and other risky driving behaviours to reduce collisions in Canada.

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