Abstract

Comprehensive land claims agreements are important tools for empowering Aboriginal peoples. A crucial part of these treaties is the certainty provision, which deals with the nature of Aboriginal rights and title once a treaty is signed. Up until 1986, the Crown insisted on one certainty formula for all treaties. After 1986, however, Aboriginal groups were able to negotiate alternatives to the original certainty provision. This paper seeks to explain why alternatives to the original certainty provision emerged after 1986. It suggests that government perceptions of policy failure, generated by Aboriginal opposition to the extinguishment clause, resulted in the Crown engaging in instrumental learning.

Abstract

Les accords en matière de revendications territoriales globales sont des outils importants pour renforcer l’autonomie des peuples autochtones. La disposition relative à la certitude, qui traite de la nature des droits et des titres ancestraux des Autochtones une fois un traité signé, est un aspect essentiel de ces traités. Jusqu’en 1986, la Couronne a favorisé l’utilisation d’une seule formule relative à la certitude dans la négociation de tous les traités ; mais, après 1986, des groupes autochtones ont pu négocier des variantes de cette formule. Dans cet article, je tente d’expliquer pourquoi ce changement s’est produit. Je suggere ainsi que c’est devant l’échec de sa politique, engendrée par l’opposition des Autochtones à la clause d’extinction, que la Couronne a du revoir cette politique.

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