Abstract

This study examines the self-perceived speaking proficiency development of 204 learners of Japanese who studied abroad in Japan and analyzes connections between self-reported social network development, language use, and speaking development. Learners perceived that they gained the most in areas associated with the intermediate and advanced levels of the ACTFL (American Council on the Teaching of Foreign Languages) Speaking Proficiency Guidelines and the least in novice and superior-level abilities, largely because of a ceiling effect - learners were highly capable of novice-level tasks before study abroad and therefore had little to gain. Regression analysis indicated that self-reported pre-departure proficiency level, dispersion (number of social groups in which a learner participated), time spent in Japan, total time spent speaking Japanese, time spent speaking with native-speaker friends, and time spent speaking English with native speakers of Japanese predicted 44.6% of the variance in the perceived gains of study abroad in speaking proficiency. Self-reported pre-departure proficiency level and time spent speaking English with native speakers of Japanese were negative predictors.

Abstract

Cette enquête effectuée auprès de 204 élèves de japonais ayant fait un séjour d'étude au Japon s'intéresse à leur perception du développement de leur compétence à l'oral. Elle analyse les rapports perçus par les sujets entre l'accroissement du réseau social, l'utilisation de la langue et le développement des compétences orales. Les gains les plus marqués sont perçus dans les domaines associés aux niveaux intermédiaires et avancés des « lignes directrices en matière de compétence à l'oral de l'ACTFL » (American Council on the Teaching of Foreign Languages Speaking Proficiency Guidelines), et les moins marqués dans ceux des niveaux débutants et supérieurs, surtout à cause d'un effet de plafonnement - les apprenants réalisaient très facilement des tâches de niveau débutant avant leur séjour, ils avaient donc peu à gagner. L'analyse de la régression indique que le degré de maîtrise de la langue autoévalué par le sujet avant le départ, la dispersion (le nombre de groupes sociaux fréquentés par l'apprenant), la durée du séjour, le temps total consacré à parler japonais, le temps passé à converser avec des amis locuteurs natifs de cette langue ainsi que le temps passé à converser en anglais avec des locuteurs natifs du japonais permettent de prédire 44,6 % de la variance dans la perception des gains à l'oral acquis grâce au séjour linguistique. Le degré de maîtrise autoévalué avant le départ et le temps passé à converser en anglais avec des locuteurs natifs du japonais sont des variables prédictives négatives.

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