Abstract

This study draws on sociocultural theory to explore how adult ESL learners interact with either a higher- or a lower-proficiency peer during pair problem solving, and how they each perceive the interactions with their partners. Three ESL learners engaged in a three-stage task: pair writing; pair noticing; and individual writing with two learners, one with a higher and one with a lower L2 proficiency level than their own. These three learners engaged in stimulated recall sessions and were interviewed after all the tasks were completed. Each pair's pattern of interaction and attitude towards the interactions were analyzed. Data showed that the higher- and the lower-proficiency peers could both provide opportunities for learning when they worked collaboratively. Moreover, all three learners preferred to work with a partner who 'shared many ideas,' regardless of their proficiency level. These findings suggest that proficiency differences are not the decisive factor affecting the nature of peer assistance. Rather, the pattern of interaction co-constructed by learners may have greater impact.

Cette étude s'appuie sur la théorie socioculturelle pour examiner les interactions d'apprenants adultes d'anglais langue seconde (ALS) de différents niveaux de compétence lors d'une tâche de résolution de problème effectuée à deux, et les perceptions de ces apprenants concernant leur interaction avec leurs différents partenaires. Trois apprenants d'ALS ont pris part à une tâche comprenant trois étapes : une activité d'écriture à deux, une discussion à deux, et une activité d'écriture individuelle, avec deux apprenants dont l'un, d'un niveau de compétence supérieur, et l'autre, d'un niveau inférieur à leur propre niveau en ALS. Ces trois apprenants ont ensuite participé à des entretiens de rappel stimulé et à des entrevues. Nous avons procédé à des analyses du type d'interaction de chacun des couples d'apprenants et de leur attitude à l'égard de l'interaction. Les résultats révèlent que des partenaires de niveaux différents peuvent se procurer des possibilités d'apprentissage mutuelles lorsqu'ils travaillent en collaboration. Par ailleurs, les participants ont tous trois préféré travailler avec un partenaire partageant un grand nombre de leurs idées, quel que soit leur niveau de compétence en ALS. Ces données suggèrent que les différences de niveaux de compétence ne sont pas le facteur qui influence le plus fortement la nature de l'assistance dans le travail en collaboration ; le type d'interaction qui s'établit entre les apprenants pourrait avoir une plus grande influence.

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