Abstract

Les étapes utilisées pour l'officialisation des préférences en matière de soins en fin de vie et les facteurs en rapport avec ces étapes sont flous dans la documentation. À l'aide des données de la troisième phase de l'É tude sur la santé et le vieillissement au Canada (ESVC-3), nous avons examiné les relations entre les prédicteurs démographiques et en matière de santé, et les trois résultats (à savoir si les participants avaient réfléchi à leurs préférences de fin de vie, s'ils en avaient discuté, ou s'ils les avaient officialisées), et s'il y avait des relations entre les trois résultats. La région de résidence au Canada, le sexe féminin, et davantage d'années de scolarité étaient des facteurs associés à des personnes ayant réfléchi à leurs préférences. La région de résidence, le sexe féminin, et le manque de déficience cognitive étaient associés aux discussions en matière de préférences, et la région de résidence et le fait de ne pas avoir de conjoint étaient associés au dépô t de documents officiels. Les résidents de l'Ontario étaient les plus enclins à avoir réfléchi à leurs préférences, à en avoir discuté, et à les avoir officialisées, tandis que les résidents des Maritimes étaient les moins enclins à y avoir pensé et à avoir agi en conséquence. Enfin, avoir réfléchi à leurs préférences était associé au fait d'en discuter, et y avoir réfléchi et en avoir discuté étaient chacun associés à l'officialisation des préférences. Ces résultats correspondent au postulat que l'exécution du mandat (directive par procuration) est un processus comportant plusieurs étapes. Avoir une meilleure idée de ce processus peut se révéler utile lors de l'élaboration d'interventions visant à promouvoir la planification des soins en fin de vie.

Abstract

Steps involved in formalizing end-of-life care preferences and factors related to these steps are unclear in the literature. Using data from the third wave of the Canadian Study of Health and Aging (CSHA-3), we examined the relations between demographic and health predictors, on the one hand, and three outcomes, on the other (whether participants had thought about, discussed, or formalized their end-of-life preferences), and considered, as well, whether relations existed among the three outcomes. Canadian region of residence, female gender, and more years of education predicted having thought about preferences; region of residence, female gender, and lack of cognitive impairment predicted discussion of preferences; and region of residence and not being married predicted whether formal documents were in place. Ontario residents were most likely to have thought about, discussed, and formalized their preferences, whereas Atlantic residents were least likely to. Finally, having thought about preferences was associated with discussion, and having thought about and having discussed preferences were each associated with formalization of preferences. These findings are in keeping with the position that Advance Directives (AD) execution is a multi-stage process. A better understanding of this process may prove useful for the development of interventions to promote planning for end-of-life care.

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