Abstract

This article interweaves the personal and archival by exploring the intersection of official Australian records on the fall of Saigon and government handling of Vietnamese refugees in 1975 with my family history. As transitional justice addresses the legacies of human rights violations including the displacement and resettlement of refugees in post-conflict contexts, Australian responses to the Vietnamese refugee crisis of 1975 provide a relevant case study. Drawing on a wide range of archival documentation at the National Archives of Australia and the National Library of Australia, including policy papers, Senate findings, confidential cables, ministerial submissions, private correspondence and photographs, I trace the effect of government decisions on Vietnamese refugees seeking asylum. In the process I reveal actions by senior bureaucrats and in particular by then Prime Minister Gough Whitlam that are largely unknown. Combining archival research with personal history enables me to not only shed light on past actions of governance and uncover past injustice but also explore the enduring impact of government decision-making on individual lives.

Cet article conjugue le personnel et l’officiel en juxtaposant les archives officielles australiennes sur la chute de Saigon et sur le traitement des réfugiés vietnamiens par les autorités australiennes en 1975, d’une part, et l’histoire de ma propre famille, d’autre part. La justice transitionnelle traite des séquelles des violations des droits de la personne, y compris le déplacement et ré-établissement des réfugiés en contexte post-conflit ; or, la réaction des autorités australiennes à la crise des réfugiés vietnamiens de 1975 en est un bon exemple. À partir d’une vaste gamme de documents archivés aux Archives nationales d’Australie et à la Bibliothèque nationale d’Australie, dont des mémoires de politiques, des études sénatoriales, des câbles confidentiels, des mémoires ministériels, de la correspondance privée et des photographies, je retrace l’effet des décisions gouvernementales sur les réfugiés vietnamiens demandant asile. Ce faisant, je mets en lumière des actions et gestes de hauts fonctionnaires, ainsi que du premier ministre de l’époque, Gough Whitlam, qui étaient jusqu’ici méconnus. En combinant mes recherches archivistiques à mon histoire personnelle, je peux non seulement mettre en lumière les actions passées des gouvernements successifs et les injustices commises, mais aussi retracer les effets durables des décisions gouvernementales sur la vie des personnes touchées.

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