Abstract

Drawing on a series of criminal cases that took place in Hamilton in late 1852, this paper explores the operation of race in law during the period against the backdrop of Hamilton’s geography. The paper sheds light on the living conditions of a segment of the population that has left scarcely a trace in the historical records. As well, a close examination of Hamilton’s census records and physical space reveals that those found guilty in these trials were linked to a particular racially and ethnically charged, vice-prone space rather than the more respectable central part of the city. The author argues that the construction of Prince’s Island, which lay in the marshes just west of Hamilton, as a “den of vice” probably conditioned the findings of guilt and innocence in one of the trials while promoting the impression that justice was “colour-blind.”

S’inspirant d’une série d’affaires pénales qui se sont déroulées à Hamilton à la fin de l’année 1852, ce document retrace la manière dont la race a agi en droit pénal pendant cette période en fonction du lieu de résidence dans cette ville. Elle met à jour les conditions de vie d’un segment de la population qui n’a guère laissé de trace dans les archives. Aussi, en examinant soigneusement les relevés de recensement et l’espace physique d’Hamilton, on constate que les personnes jugées coupables lors de ces procès étaient associées à un espace particulier, à caractère racial et ethnique et porté au vice, plutôt qu’à la partie centrale et plus respectable de la ville. L’auteur soutient que la construction de Prince’s Island, qui était une zone marécageuse située tout juste à l’ouest d’Hamilton et « source de vice », déterminait vraisemblablement les déclarations de culpabilité ou d’innocence dans ces procès tout en cultivant l’impression que la justice était « sans couleur ».

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