Abstract

After the disclosure of the US Government's Terrorist Surveillance Program, there were a series of class-action lawsuits filed by non-profits on behalf of plaintiffs who claimed mass domestic surveillance chilled their civil liberties. Most of these cases focused on Fourth Amendment privacy concerns, but three particular suits were filed with claims that the plaintiffs' First Amendment rights—to free speech, assembly, and/or press—were violated. Although the First Amendment claims in these cases received little media attention, they represent an important issue in surveillance jurisprudence: Can mass domestic surveillance create a chilling effect, which operates as a prior restraint on First Amendment rights and activities? This article examines three specific cases: (1) Hepting v AT&T, (2) Center for Constitutional Rights v President George W. Bush; and (3) American Civil Liberties Union v National Security Agency. By looking at the First Amendment issues, plaintiffs' statements, and final outcomes of these cases, this article explores the Terrorist Surveillance Program's chilling effect on speech traditionally protected by the First Amendment—including during the time period the program was in operation, as well as the lasting effects that the program might have on citizens' perceptions of freedom, behaviors, and legal rights.

Suite à la révélation du Programme de surveillance terroriste du gouvernement des États-Unis, une série de poursuites en recours collectif ont été intentées par des organisations communautaires pour le compte de plaignants qui affirmaient qu'une surveillance domestique de masse était venue entraver leurs libertés civiles. La plupart des cas étaient relatifs au quatrième amendement, c'est-à-dire à la vie privée. Néanmoins, trois plaintes particulières avançaient des allégations selon lesquelles les droits protégés par le premier amendement, soit le droit à la liberté d'expression, d'association et/ou de presse, avaient été atteints. Quoique ces allégations ont reçu peu d'attention médiatique, elles demeurent importantes pour la jurisprudence des organes de surveillance: Est-ce qu'une surveillance domestique de masse peut créer un effet paralysant, fonctionnant comme des mesures restrictives sur les droits et les activités contenus dans le premier amendementCet article examine trois cas spécifiques : 1) Hepting v. AT&T, 2) Center for Constitutional Rights v. President George W. Bush et 3) American Civil Liberties Union v. National Security Agency. En se penchant sur le premier amendement, les déclarations des plaignants ainsi que le résultat final de ces affaires, cet article explore l'effet paralysant du Programme de surveillance terroriste sur la liberté d'expression, droit protégé traditionnellement par le premier amendement, durant la période de mise en oeuvre du programme. Ainsi, il est possible d'examiner les effets durables de ce programme sur la perception des citoyens en ce qui a trait à la liberté, aux comportements ainsi qu'aux droits légaux.

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