Abstract

Building on a cultural studies framework, this article addresses the implementation of the Indian Residential School Settlement Agreement by cataloguing specific reconciliatory events, public forums, and media coverage that occurred in 2010. Revealing the contradictory nature of Canada's reconciliation project, the author situates the IRSSA within a larger infrastructure of policies and procedures that have limited Indigenous nationhood and autonomy in the Canadian settler society. Specifically, this article identifies a need to trouble categories of trauma and victimhood that may engender outcomes of cure, which ultimately constitute a foreclosure on the past in Canada's reconciliation process. While therapeutic language is less apparent in the IRSSA, the author suggests, it is still deployed under the guise of closure and "settlement."

Élaboré à partir d'un cadre d'études culturelles, cet article aborde la question de la mise en œuvre de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en répertoriant les activités particulières de réconciliation, les réunions publiques et la couverture médiatique qui se sont produites en 2010. Tout en montrant la nature contradictoire du projet de réconciliation du Canada, je situe la CRPI dans une plus grande infrastructure de politiques et de méthodes qui ont limité le statut de nation et l'autonomie autochtones dans la société colonisatrice canadienne. Cet article établit plus particulièrement le besoin de se préoccuper des catégories de traumatisme et de condition de victime pouvant engendrer des résultats de remèdes qui, à terme, constitueront une forclusion du passé dans le processus de réconciliation du Canada. Même si le langage thérapeutique est moins apparent dans la CRPI, tout me porte à croire qu'il est toujours utilisé sous la forme de fermeture et d'« accord ».

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