-
History Matters: Canada's Contribution to the First Worldwide Study of Human Trafficking
- Canadian Journal of Criminology and Criminal Justice
- University of Toronto Press
- Volume 55, Number 1, January/janvier 2013
- pp. 33-54
- Article
- Additional Information
- Purchase/rental options available:
Malgré l'attention portée au trafic de personnes, la fondation empirique des politiques demeure problématique. Au cours des années 1920, la Société des Nations était le pionnier en recherche sur le trafic des personnes, effectuant la première étude intercontinentale. Du travail sur le terrain a été effectué dans 28 pays de l'Europe, des Amériques et de la Méditerranée; les chercheurs ont effectué 6 500 entrevues en 14 langues. Le travail sur le terrain effectué au Canada, le premier et dernier pays à être étudié, dévoile beaucoup au sujet des recherches actuelles sur le trafic de personnes. Ces premiers chercheurs ont rencontré des problèmes similaires à ceux des chercheurs actuels et leur rapport officiel comprend nombre des mêmes conclusions. La discussion de cet article explore le manque de fiabilité des estimations statistiques, la difficulté d'effectuer des recherches au sein de populations cachées, le manque de cas qui respecte les normes légales et la prétendue implication du crime organisé. L'article se termine avec des commentaires sur l'importance d'incorporer une perspective historique à la criminologie.
Despite the attention given to the issue of human trafficking, the empirical base for policy making remains problematic. During the 1920s, the League of Nations pioneered research into human trafficking with the first intercontinental study. Field work took place in 28 countries across Europe, the Americas, and the Mediterranean; researchers conducted 6,500 interviews in 14 languages. The fieldwork conducted in Canada, the first and last country to be studied, reveals a great deal about human trafficking research today. The researchers encountered problems familiar to current researchers and their official report contains many of the same conclusions. The discussion here explores the unreliability of statistical estimates, difficulties in researching hidden populations, the lack of cases meeting a legal standard, and claims about the involvement of organized crime. It concludes with comments about the importance of incorporating historical perspective into criminology.